Jusqu’à présent, les grands excès de vitesse étaient sanctionnés par une contravention de 5? classe, sauf en cas de récidive. Désormais, ils pourront entraîner une peine pouvant aller jusqu’à trois mois d’emprisonnement et une amende maximale de 3.750 euros. Ces condamnations seront également inscrites au casier judiciaire.
Selon les chiffres de la Sécurité routière, 63.217 excès de vitesse supérieurs ou égaux à 50 km/h ont été relevés en 2024. Ce chiffre représente une augmentation de 69 % par rapport à 2017. L’organisme qualifie ces comportements de particulièrement dangereux, en raison des risques élevés de dommages graves en cas d’accident.
Depuis le 29 décembre 2025, les grands excès de vitesse de plus de 50 km/h seront désormais considérés comme un délit pénal, avec des sanctions renforcées, dont une possible peine de prison et une inscription au casier judiciaire. Pensez-vous que ce durcissement des sanctions permettra de réduire les grands excès de vitesse ? C'est notre sondage de la semaine.Sondage - Pensez-vous que le durcissement des sanctions permettra de réduire les grands excès de vitesse ?
Suspension de permis, véhicule confisqué...
Outre les sanctions pénales, les contrevenants s’exposeront à des mesures complémentaires. Leur permis de conduire pourra être suspendu pour une durée pouvant atteindre trois ans, et leur véhicule pourra être confisqué. Ils pourront également se voir interdire la conduite de certains véhicules terrestres à moteur pendant une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans ou davantage. Un stage de sensibilisation à la sécurité routière pourra également être imposé.
Ce durcissement du cadre légal s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de renforcer la réponse judiciaire face aux comportements jugés les plus dangereux sur la route.
