Quand les Bisontines de l’ESBF deviennent “Bourguignonnes” pour L’Équipe

Le qualificatif géographique de L’Équipe a irrité plus d’un Franc-comtois ce dimanche 31 mars 2019 à l’annonce des résultats de la 21e journée de championnat de hand féminin (LFH) dans les colonnes du journal.

Illustration marine Dupuis © ESBFPhotoslah ©

La brève du journal l'Équipe est-elle révélatrice des conséquences de la fusion des régions. A l'issue de la 21e journée de la première division féminine, les Bisontines ont tenu en échec Mets, les patronnes de D1 sur le score nul de 34-34. 

"Malgré les 5 buts de Manon Houette, Orlane Kanor et Ekaterina Levsha, qui a marqué le but de l'égalisation presque sur le gong, les patronnes de D1 n'ont pas réussi à prendre le dessus sur des Bourguignonnes portées par une Marine Dupuis très efficace (9 buts)" écrit le journal l'Équipe. Aïe ! Les filles de l'ESBF ? Bourguignonnes ? En quelques clics, quelques Francs-comtois ont décidé de rectifier le tir sur les réseaux sociaux en excusant la vision certainement "parisienne" du rédacteur.  Un bisontin devient donc-t-il un peu Bourguignon depuis la fusion des région ? Et un Dijonnais, un peu franc-comtois. Même si cela doit faire monter la moutarde au nez des habitants de la Grande Région Bourgogne Franche-Comté ?

Toujours est-il que l'on ne sait toujours pas comment se nomment les habitants de la Bourgogne Franche-Comté. Les "bourgui-comtois" ? "On ne les appelle pas !" nous avait répondu Marie-Guite Dufay, la présidente de la Bourgogne Franche-Comté en avril 2016 ! Un Franc-Comtois restera donc franc-comtois. On a trouvé mieux pour insuffler une identité régionale élargie et la vision d'un destin commun.

© L'Équipe 31/3/19 ©
© L'Équipe 31/3/19
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