A n’en point douter, il s’agit d’un événement, que la Franche-Comté n’avait pas encore connu. Qualifiées pour les 16es de finale de la Coupe de France féminines, les footballeuses du Racing vont avoir l’occasion de sérieusement égayer leur quotidien, en accueillant une des formations bien connues de l’élite : l’AS Saint-Etienne.
Ce nom mythique, à tout jamais associé aux plus beaux exploits européens des garçons, devrait, à lui seul, amener une très belle affluence au stade Léo-Lagrange, pour cette rencontre prévue le dimanche 17 février, dans l’après-midi. " Pour le club, qui se relève tout juste d’un dépôt de bilan, c’est un immense coup de projecteur et c’est ça qui fait très plaisir " avoue Xavier Plançon, le co-entraîneur de cette équipe.
Des jeunes joueuses du cru
A l’instar de ses joueuses, l’entraîneur du Racing n’a donc pas caché sa joie, à l’annonce du tirage au sort, effectué mercredi midi à Paris, au siège de la Fédération française de football. Pour les Bisontines, le plus dur reste désormais à faire. Chose que n’élude pas Lauria Hakkar, la capitaine. " On appréhende quand même un peu, car c’est une équipe de D1. On n’a jamais fait… Mais jouer à domicile contre Saint-Etienne, c’est vraiment une bonne nouvelle ".
Pas simple effectivement, quand on sait que les Stéphanoises, qui occupent la septième place en D1, viennent de passer cinq buts (1-5) au tour précédent à Aulnat qui, comme le Racing, occupe la tête de son championnat de DH. Malgré les deux divisions (et le monde d’écart) qui sépareront une jeune équipe (du cru) du Racing et les expérimentées « Vertes », l’affiche vaudra le détour…