Arrivée sur le lieu de la compétition, Noa suit son rituel d’avant combat. « Je prépare mon matériel, ma tenue, ma coquille, mes chaussures, mes protège-tibias et ma bande. Puis je commence à m’échauffer calmement avec des étirements. J’emmène toujours mes grigris et ça m’aide ! J’ai toujours avec moi un ange et un doudou que tous les copains connaissent. Ensuite quatre rencontres avant la mienne, j’enfile les gants et je m’échauffe. Ma mère enfile les pattes d’ours et je réalise des enchaînements pour travailler la vitesse et la puissance. Puis deux rencontres avant la mienne je vais effectuer le contrôle de mon passeport médical auprès de la délégation officielle. Au dernier moment, je mets mon casque et mon protège-dents ». Et c’est le début du combat : seulement 3 assauts de 1 minute 30 chacun pour vaincre l’adversaire, il faut tout donner. Également baptisée Savate, la boxe française consiste à toucher l’adversaire avec les pieds et les poings mais ne tient pas compte de la puissance des coups. Ce sport nécessite de l’agilité, du sang-froid. Noa Roussy, avoue même avoir commencé ce sport parce qu’elle le trouvait très esthétique. « La Savate active les jambes et donne une belle silhouette. Les filles apprécient le gainage que cela apporte. »
- A suivre, les autres épisodes de "Une journée avec ... Noa Roussy" chaque jour jusqu'à vendredi
Infos + :
Plus d'informations sur le site de la fédération française.