Violences intrafamiliales : les services de l’État “sont pleinement mobilisés” (Préfecture)

Le Préfet du Doubs a réuni le 31 mars 2020 en audioconférence les Procureurs de Besançon et Montbéliard, les forces de sécurité intérieure, les collectivités, la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations et la Déléguée départementale aux Droits des Femmes et à l’Égalité, afin de coordonner l’action publique en la matière.

Joël Mathurin, Préfet du Doubs (10 janvier 2020) © Damien Poirier ©

Lors de cet échange, il a été rappelé que le Parquet de Montbéliard, en accord avec le Parquet de Besançon, pourra éloigner du domicile les auteurs de violences dans le cadre du dispositif "ALTÉRITÉ" mis en place à Besançon par l’Association départementale du Doubs de sauvegarde de l'enfant à l'adulte (ADDSEA) et financé par l’État.

Dans le Doubs, les services de l’État "sont pleinement mobilisés contre les violences intrafamiliales depuis le début du confinement", indique la Préfecture.

Grâce à l’engagement des acteurs locaux œuvrant au quotidien dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, les associations maintiennent leur accueil pour les femmes victimes de violences :

 Permanences des associations dans le secteur de Besançon

Permanences des associations dans le secteur de Montbéliard

Pour rappel, les numéros nationaux à contacter sont les suivants :

Une plateforme de signalement permet aux victimes d’entrer en contact avec des policiers ou gendarmes par internet : https://arretonslesviolences.gouv.fr/

Par ailleurs, un dispositif national permet également aux victimes de violences intrafamiliales de se rendre dans la pharmacie la plus proche de leur domicile afin de demander de l’aide. L’alerte sera immédiatement donnée auprès des forces de l’ordre qui interviendront en urgence.

Ce dispositif permet notamment une alerte efficace et discrète vis-à-vis de la personne violente, une prise en charge rapide des victimes, le début de l’enquête judiciaire et la recherche de solutions de mise à l’abri des victimes malgré le confinement.

"La lutte contre les violences faites aux enfants reste également une priorité en cette période de confinement", précise la Préfecture. Les services de l’État sont également mobilisés aux côtés du Conseil départemental. Le 119, plateforme nationale dédiée à la protection des enfants en danger, est à privilégier en cas de violences faites aux enfants. Ce numéro est joignable 24h/24, 7j/7; l’appel est gratuit.

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