A la découverte de Paul Fontaine, ambassadeur de Grandes Heures Nature

Atteint de la mucoviscidose, Paul Fontaine possède 55% de capacité respiratoire. Néanmoins, il repousse constamment ses limites pour réaliser ses rêves et atteindre des sommets. À l’heure actuelle, Paul espère un jour parcourir l’Atlantique à la Voile ou encore traverser l’Islande en courant. Il est l’un des ambassadeurs du festival Grandes Heures Nature qui se déroulera du 13 au 16 juin 2019 à Micropolis.

©

Carte d'identité :

Palmarès sportif :

Pédaler, courir, voyager, et même gravir, Paul Fontaine sait tout faire et ne s’interdit rien. La maladie pour lui n’est pas un frein, bien au contraire, elle lui permet de faire des choses qu’il n’aurait peut-être jamais réalisé dans sa vie.

Natif du jura, ce combattant, a étudié à Dole avant de venir s’installer en 2004 à Besançon pour sa licence d’histoire. “ 2010, c’est un tournant dans ma vie. J’ai réalisé une énorme remise en question sur moi et sur ma maladie. Je me suis mis à lire des livres sur le sport et la santé, derrière j’ai commencé la pratique du sport de façon intensive ”, se remémore Paul Fontaine.

Depuis cette période, s’est enchaîné de nombreux défis en tout genre : traversée de la France à vélo, marathon de Paris et ascension du Mont-Blanc. “ J’ai réussi à atteindre mes objectifs, c’est une satisfaction. Quand je n’y arrive pas, je recommence ”, souligne Paul Fontaine.

Les maladies mises en avant sur le festival

Depuis peu de temps, l’ambassadeur du festival Grandes Heures Nature a déménagé du côté de Béziers dans le sud de la France. Une nouvelle vie qui ne l’empêche pas de revenir une à deux fois par mois dans sa ville de cœur. “ Je serai présent au festival pour présenter deux de mes conférences sur ma vie personnelle et je ferai très certainement l’Ekiden. De plus, je tiendrai des stands chaque soir ”, explique ce maître de conférences.

Malgré sa nouvelle vie dans le sud qu’il adore, la belle verdure bisontine manque à ce trentenaire. “ Pour faire de l’outdoor c’est l’idéal à Besançon. Vous pouvez courir au bord du Doubs, aller en forêt, faire du vélo sur le plateau, c’est le top ”, se souvient Paul Fontaine.

Pour lui, la ville cherche à se développer par le biais de festival comme Grandes Heures Nature. “ Nous pouvons vraiment rivaliser contre des villes sportives comme Annecy ou Chambéry. La ville a de belles ambitions et c’est encourageant pour la suite. ”

Quitter la version mobile