Les parents terribles

Publié le 14/10/2021 - 00:00
Mis à jour le 14/10/2021 - 00:00

Les parents terribles
© Stève Juretig
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Un vaudeville sur fond de tragédie antique ? Fin des années 30, un Cocteau aux abois monte un brûlot aux résonances contemporaines. Terriblement drôle !
1938. Isolé, en butte à l'insuccès de ses récentes pièces, Cocteau renverse la table. Le public veut se divertir ? Le dramaturge brosse avec Les parents terribles un vaudeville à la mécanique implacable. Et fait mouche. Les salles sont combles, la critique est élogieuse, l'extrême droite se scandalise. C'est que tout le monde voit juste dans le jeu de l'auteur, qui tout en faisant fonctionner le vaudeville à plein régime, prend cette forme canonique du théâtre bourgeois à rebrousse-poil. Dans une famille sens dessus dessous, Yvonne, la mère voue un amour maladif à son fils Michel, qui voudrait s'unir à la jeune Madeleine. Georges, le père, est l'amant de Madeleine. Il est aussi aimé en secret par Léo, sœur d'Yvonne. Un cocktail détonnant qui donne à Cocteau l'occasion de « se faire le peintre fidèle d'une société à la dérive ». De revenir aussi à une certaine idée du théâtre. « J’ai essayé d’écrire une pièce qui, loin de servir de prétexte a` une mise en scène, servirait de prétexte a` de grands comédiens. » annonce-t-il. Message reçu par Christophe Perton qui réunit une distribution de haute volée - Charles Berling, Muriel Mayette, Maria de Meideros, Emile Berling, Lola Créton - pour enfourcher cette machine infernale à l'énergie comique redoutable.

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