"Ce plan est un début, mais il n’est pas complet. Nous aurions préféré voter des mesures d’urgence immédiatement et attendre les conclusions de la MIE dans six mois pour présenter un réel plan 2025-2028 ambitieux et abouti", expliquent les élus du groupe minorité du conseil départemental.
Ces derniers dénoncent "des manœuvres de la majorité, contrainte de mettre aux voix une MIE déposée par le groupe minoritaire sur le sujet. Pour paraître à l’initiative, l’exécutif a associé à cette MIE un plan censé apporter des solutions jusqu’en 2027".
Dans un premier communiqué, "Doubs Social Écologique et Solidaire" expliquait que les structures et les modalités d’accompagnements et de placements étaient "saturées" et les conditions de travail des professionnels étaient "très éprouvantes" : "Et cela questionne la qualité de la prise en charge des enfants et du travail réalisé auprès des familles", précisait le groupe.
"Malgré de réelles divergences sur la méthode, nous prenons acte des engagements de la Présidente qui a garanti que toutes les questions pourraient être traitées sans tabou dans le cadre de la MIE sur la protection de l’enfance", conclut la minorité.