Besançon : une minute de silence pour les trois policiers tués par les frères Kouachi et A. Coulibaly

Ce mardi 13 janvier 2015, à 11 heures, plus de 150 policiers, gendarmes et procureurs se sont réunis dans la cour du commissariat de Besançon pour observer une minute de silence en mémoire des quatre policiers décédés les 7 et 8 janvier derniers à Paris lors de l’attentat au siège de Charlie Hebdo et à Montrouge.

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Fabio Cilli, policier depuis une vingtaine d'années, nous confie qu'il a ressenti "beaucoup d'émotions". "Forcément, nous sommes tous touchés par ce qui est arrivé à nos collègues, c'est de la barbarie" ajoute-t-il.

Margaret Parietti, vice-procureure de la République de Besançon, était également présente pour observer cette minute de silence. "Je crois qu'il était important que le Parquet s'associe à cette minute de silence et aux hommages rendus à ces policiers qui sont morts pour la France" nous explique-t-elle. Pendant la minute de silence, la procureure nous confie qu'elle a ressenti "beaucoup d'émotions et une profonde reconnaissance pour ceux qui ont donné leur vie et qu'on aurait préféré garder parmi nous". 

Qui étaient les trois policiers tués par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ? 

Franck Brinsolaro, est décédé à 47 ans. Il était brigadier membre du service de la protection (ex-SPHP). Il était affecté à la protection du dessinateur Charb, et a été tué le mercredi 7 janvier par l'un des frères Kouachi dans la salle de rédaction de Charlie Hebdo. 

Ahmed Merabet, âgé de 49 ans, était brigadier en poste à la brigade VTT du commissariat du 11e arrondissement, le quartier où se trouve le siège de Charlie Hebdo. Arrivé peu de temps après sur les lieux du carnage, il a été blessé puis froidement abattu à bout portant par l'un des frères Kouachi. 

Clarissa Jean-Philippe est décédée à 27 ans. Elle a été abattue par Amedy Coulibaly le jeudi 8 janvier au matin peu après 8 heures alors qu'elle se rendait sur un banal accident de la route sur la commune de Montrouge.

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