La voie Gisèle Halimi, inaugurée au nouveau pôle Viotte à Besançon

Publié le 11/05/2022 - 18:29
Mis à jour le 12/05/2022 - 09:52

La maire de Besançon Anne Vignot, entourée de ses adjointes, de Mikaël Le Denmat, bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau de Besançon et de Serge Halimi, l’un des trois fils de Gisèle Halimi, a inauguré la voie au nom de l’avocat féministe aux nombreux combats dans le nouveau quartier Viotte à Besançon ce mercredi 11 mai en début d’après-midi.

Pour la maire, cette inauguration est un hommage à une femme contemporaine "qui n’aura cessé de se battre pour être ce qu’elle est devenue", mais aussi aux "70 ans de combat" que l’avocate "la plus célèbre de France" a mené pour de nombreuses causes.

Ce que l’on retient le plus souvent de Gisèle Halimi, ce sont ses engagements pour la libéralisation de l’avortement notamment lors du procès de Bobigny en 1972, pour faire reconnaître le viol comme un crime en 1980, la dépénalisation des relations homosexuelles lorsqu’elle était députée en 1981, sa longue bataille contre la torture pendant la guerre d’Algérie… L’avocate originaire de Tunisie, s’est également engagée toute sa vie pour la cause anticolonialiste et en 2014, lors de l’Opération Bordure protectrice de Gaza, elle condamnait sans réserve l’action israélienne dans le conflit dénonçant par la même occasion "un silence complice, en France, pays des droits de l’homme et dans tout un Occident américanisé".

Gisèle Halimi est aussi l’auteure de nombreux livres dont une quinzaine entre 1988 et 2011 dont le dernier, Histoire d’une passion, publié lorsqu’elle avait 84 ans.

Cette figure du féminisme et de nombreux combats, s’est éteinte à l’âge de 93 ans, le 28 juillet 2018 à Paris.

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