Mehdi Courgey, boulanger de Morteau, à la finale nationale du meilleur croissant

Le 1er Concours national du meilleur croissant au beurre se déroule du 28 au 30 octobre à Ferrières-en-Brie, près de Paris. Parmi les 19 candidats en lice, Mehdi Courgey, boulanger à Morteau, défend les couleurs du Doubs.

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Mehdi Courgey sera-t-il le premier lauréat du Concours national du meilleur croissant au beurre ?

Déjà vainqueur de la meilleure baguette

C’est au terme de sélections départementales et régionales âprement disputées que le boulanger de Morteau a décroché son billet pour la finale nationale, qui se déroulera du lundi 28 au mercredi 30 octobre, dans le cadre de la prestigieuse Ecole de l’excellence à la française, haut-lieu de l’hôtellerie, de la gastronomie et du luxe, à Ferrières-en-Brie, en Seine-et-Marne.

Mehdi Courgey est âgé de 29 ans. Après avoir obtenu son diplôme en boulangerie (CAP, mention complémentaire et brevet professionnel), il décide de devenir salarié avec pour objectif de s’installer à son compte rapidement.

Souhait réalisé depuis quatre ans, à Morteau, dans le Doubs. Passionné par son métier, il a participé à la finale du concours du Meilleur jeune boulanger alors qu’il était apprenti. Il est le vainqueur de la meilleure baguette de tradition 2019.

Il est l’un des deux candidats à représenter la région Bourgogne-France-Comté à la finale nationale, avec Stéphane Treuillet, boulanger à Dijon, dans la Côte-d’Or.

Des critères bien précis pour le croissant

Au total dix-neuf finalistes, venus de toute la France, s’affronteront pendant deux jours. Chacun devra produire et présenter 30 croissants au beurre traditionnels et de forme (courbés) qui devront peser, après cuisson 60 g (tolérance de 55 à 65 g).

Sous la présidence de Jean-Yves Gautier, un des meilleurs ouvriers de France, le jury sera composé de 6 professionnels. Ils départageront les candidats sur des quatre critères :

"Un produit emblématique de l'art de vivre à la française"

L’objectif de ce nouveau concours, orchestré par la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF), est de mettre en valeur la viennoiserie maison. « C’est un combat majeur de notre profession car ce produit emblématique de l’art de vivre à la française est l’expression concrète du talent et du savoir-faire des boulangers », déclare Dominique Anract, président de la CNBPF.

À l’heure où les produits industriels fleurissent, les artisans boulangers entendent réaffirmer haut et fort leur différence, en défendant la qualité artisanale et la fabrication maison. « Le croissant d’artisan, c’est nous et seulement nous les artisans ! », rappelle Dominique Anract.

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