Un nouveau procureur et des magistrats installés au tribunal judiciaire de Besançon

Ce jeudi 25 septembre 2025, l’audience solennelle du tribunal judiciaire de Besançon a été l’occasion de présenter l’arrivée de plusieurs magistrats ainsi que du procureur de Besançon, Cédric Logelin.

© Hélène Loget

Cette audience a été présidée par Alain Troilo. À ses côtés se trouvait Margaret Parietti, en qualité de vice-procureur près ledit tribunal, procureur par intérim, ainsi que des magistrats, personnels de la juridiction, ainsi que le préfet du Doubs, la maire de Besançon, ainsi que plusieurs élus et représentants des forces de l’ordre et de l’armée.

Lors de cette dernière, ont été présentés :

© Hélène Loget

"Les prochains mois vont être compliqués"

Alain Troilo, président du tribunal judiciaire, a souhaité la bienvenue aux nouveaux magistrats et notamment au procureur. "Vous allez incarner l’action publique. La délinquance requiert de la clairvoyance et le sens des réalités. Il est particulièrement difficile d’apporter des réponses simples à des questions complexes", a-t-il souligné.

Et d’ajouter : "Les prochains mois vont être compliqués au siège", en rappelant l’absence de personnel et la tenue du procès d’assises de Frédéric Péchier. "Nous allons fonctionner en mode dégradé".

Les priorités du nouveau procureur

Si madame Parietti s’est jointe au mot de bienvenue, elle a assuré "restituer un paquet en ordre de marche" au nouveau procureur de Besançon.

Ce dernier a ensuite pris la parole pour préciser ses priorités après avoir salué le travail mené par son prédécesseur Etienne Manteaux, parti pour exercer à Grenoble : "Nous avons la chance de travailler dans un environnement professionnel bienveillant et accueillant", a souligné Cédric Logelin.

Parmi les priorités, le procureur a rappelé l’importance de la lutte contre les violences intrafamiliale et le déploiement de 10 téléphones supplémentaires "grave danger" (TGD) en 2025.

Cédric Logelin a également indiqué qu’il "restera engagé sur le trafic de stupéfiants" : "Cela se poursuivra à Besançon avec la même détermination", a-t-il annoncé en rappelant qu’il n’y a "pas de zone de non-droit" et qu’il était important de "s’attaquer à leur portefeuille" notamment en "continuant les saisies".

Enfin, il a signalé qu’aucune violence ne sera tolérée envers les élus et que si jugement il y avait, il serait effectué "dans des délais satisfaisants".

Sans oublier un mot sur la lutte contre l’atteinte à l’environnement.

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