ACI regroupe aujourd’hui 33 sociétés et près de 1 330 salariés en France. La procédure intervient dans un contexte de soupçons de malversations, alors qu’une enquête pénale est en cours.
Quatre entreprises de Bourgogne-Franche-Comté dépendaient de la holding. Il s’agit de Fralsen, implantée à Besançon, d’Usiduc à Faverois, près de Belfort, ainsi que de SV Industries et Vissal Manufacturing, toutes deux situées à Saint-Vit. Ces deux dernières ont été liquidées par décision de justice.
Environ 68 salariés restent concernés par l’avenir de Fralsen, tandis qu’une quinzaine d’emplois sont encore en jeu chez Usiduc. La date limite de dépôt des offres de reprise pour les entités concernées a été fixée au 12 janvier.
Usiduc, spécialisée dans l’usinage des plastiques, composites, céramiques et métaux, a toutefois déjà fait l’objet d’une reprise en avril 2025, au cours de laquelle 17 salariés sur 24 avaient été maintenus.
Selon Samy Tabti, délégué CGT, des inquiétudes persistent également pour d’autres sites du groupe, notamment Fralsen, les fonderies de Saint-Dizier (Haute-Marne) ou encore Enerflux, fabricant de pompes hydroélectriques et anciennement JTEKT. De son côté, Sébastien Kirit, représentant des salariés, indique qu’une table ronde a été sollicitée auprès de la préfecture « pour sauver l’entreprise », sans réponse à ce stade.
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Par ailleurs, le parquet de Lyon a confirmé l’ouverture d’une enquête pénale confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée. Ces investigations font suite à plusieurs plaintes déposées, dont l’une visant le président du groupe, Philippe Rivière, pour abus de biens sociaux.
