Les résultats à Besançon sont les suivants : 90 % pour Joachim Taïeb, 98,33 % pour Jean-Sébastien Leuba. Selon un communiqué de Joachim Taïeb, ”ce vote confirme une volonté de renouveau et de clarté politique, marquant un tournant pour la fédération.” Et d’ajouter, taclant au passage : ”les militants expriment clairement leur désir de tourner la page, ne se retrouvant pas dans les prises de position médiatiques de Nicolas Bodin, ancien président du groupe socialiste à la Ville de Besançon.”
Les nouveaux responsables disent vouloir ”porter haut les valeurs du socialisme démocratique” et précisent qu’ils poursuivront le travail engagé depuis le début de l’année : ”Dialogue avec les partenaires politiques et associatifs, élaboration d’un projet local ambitieux et réaliste, ancrage d’une gauche unie et crédible à Besançon et dans le Doubs.”
Joachim Taïeb et Jean-Sébastien Leuba assurent dans le communiqué ”leur attachement à la démocratie interne, au respect des règles collectives et à l’éthique politique. Leur engagement s’inscrit dans une démarche de clarté, de loyauté et de rassemblement au service des habitants.”
À suivre.
”Celles et ceux qui jubilent aujourd’hui se trompent"
Sur les réseaux sociaux, Myriam El Yassa, qui était Première fédérale du Doubs jusqu’à hier soir s’est exprimé sur ce ”moment douloureux” en expliquant que ”parce que ce sont les manoeuvres, les pressions, les humiliations qui ont eu raison d’un mandat que j’ai exercé avec loyauté et courage. Parce qu’à force d’attaques, j’ai dû m’éloigner. Pas par faiblesse, mais parce qu’il devient parfois vital de se protéger pour ne pas se briser.”
L’ex-Première fédérale écrit également que ”celles et ceux qui jubilent aujourd’hui se trompent. Ce qu’ils ont gagné, ce n’est pas un avenir : c’est un vide. Et ce vide, nous allons le combler autrement, avec dignité, avec force, et avec toutes celles et ceux qui refusent les logiques d’exclusion et de pouvoir pour le pouvoir.”