Juliette au printemps, le 30 juillet au petit Kursaal
Publié le 07/07/2025 - 16:53
Mis à jour le 07/07/2025 - 16:53
Où ?
LE PETIT KURSAAL (Besançon)
Place du Théâtre, 25000 Besançon
Itinéraire avec Ginko
Google Map
Quand ?
- Le mercredi 30 juillet 2025 à 18:00
- Le mercredi 30 juillet 2025 à 20:30
Tarifs
de 3 à 5,5 €
Dans le cadre de l'Été au cinéma, le cinéma Les 2 Scènes vous donne rendez-vous durant cette période estivale pour (re)découvrir des films francophones, précédés d'un court-métrage. Chaque mercredi du 2 juillet au 3 septembre (sauf le 6 août) à 18h et 20h30. Pour ce mercredi, nous vous invitons à découvrir Juliette au Printemps, de Blandine Lenoir – 1h36, France, 2024, avec Izïa Higelin, Sophie Guillemin, Jean-Pierre Darroussin.

Synopsis : Juliette, illustratrice de livres pour enfants, quitte la ville pour retrouver sa famille quelques jours : son père si pudique qu’il ne peut s’exprimer qu’en blagues, sa mère artiste peintre qui croque la vie à pleines dents, sa grand-mère chérie qui perd pied, et sa soeur, mère de famille débordée par un quotidien qui la dévore. Elle croise aussi le chemin de Pollux, jeune homme poétique et attachant. Dans ce joyeux bazar, des souvenirs et des secrets vont remonter à la surface.
« Blandine Lenoir, à travers son héroïne, choisit de croquer ces silhouettes ordinaires : leurs manies, leurs chagrins, leurs tabous, mais aussi leurs corps nus. Dans leurs non-dits, la réalisatrice puise matière à rire autant qu’à émouvoir et réussit assez joliment ce jeu d’équilibriste que demande la tragi-comédie. […] Juliette au printemps décortique délicatement ce consensus tacite qui fait la famille : les secrets à moitié avoués, les tragédies qui ont échoué à rapprocher et les petites habitudes transmises par hasard. […] Ce portrait tendre tire sa douceur de la bande dessinée de Camille Jourdy dont il est l’adaptation, mais aussi de son casting intelligent (Izïa Higelin dans une surprenante retenue face à Sophie Guillemin, tout en puissance). Avec ce quatrième long métrage, Blandine Lenoir continue discrètement de se faire la portraitiste de plusieurs générations de femmes. Ses films (Zouzou, 2014 ; Aurore, 2017 ; Annie colère, 2022) dialoguent comme des amies entre elles, de tout ce qui fait ou non la vie d’une femme : des frustrations au désir d’indépendance, en passant par l’avortement ou la ménopause. Ils sont, par là, les exemples très concrets d’un cinéma féministe et populaire, qui a plus que jamais foi en la force des représentations. » Rose Baldous, Les Inrocks
? Pre?ce?de? du court me?trage Pool (Francis Magnin – 8 min, 2019)
Disponible en audiodescription.