Livres dans la Boucle : découvrez le programme du dimanche 20 septembre !

Publié le 20/09/2020 - 08:46
Mis à jour le 20/09/2020 - 07:32

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Humaine condition

  • 11h00 - Cité des Arts
  • 50 min.
  • Avec Pierre Adrian, Les bons garçons (Éditions des Équateurs), Thomas Flahaut, Les nuits d’été (L’Olivier) et Rebecca Lighieri, Il est des hommes qui se perdront toujours (P.O.L) Animé par Christine Ferniot

Trois voix qui comptent dans la nouvelle génération d’écrivains français : Rebecca Lighieri et son très beau roman, salué par la critique et le public, Pierre Adrian, remarqué pour son premier ouvrage La piste Pasolini, et le bisontin Thomas Flahaut.

Le bonheur de marcher

  • 11h00 - Cinéma Mégarama Beaux-arts
  • 50 min.
  • Avec David Le Breton, Marcher la vie, un art tranquille du bonheur (Métailié)
  • Animé par Gladys Marivat

Huit ans après Marcher et vingt après Éloge de la marche, David Le Breton revient sur le plaisir et la signification de la marche, et en révèle les vertus thérapeutiques face aux fatigues de l’âme dans notre monde technologique.

L’univers de Carole Martinez

  • 11h30 - Petit kursaal
  • 50 min.
  • Avec Carole Martinez, Les roses fauves (Gallimard) Animé par Kerenn Elkaïm

« Peu après la sortie de mon premier roman, Le Cœur Cousu, une lectrice m’a raconté une coutume espagnole dont j’ignorais l’existence : dans la sierra andalouse où étaient nées ses aïeules, quand une femme sentait la mort venir, elle brodait un coussin en forme de cœur qu’elle bourrait de bouts de papier sur lesquels étaient écrits ses secrets. À sa mort, sa fille aînée en héritait avec l’interdiction absolue de l’ouvrir. J’ai métamorphosé cette lectrice en personnage. »

Avec Les roses fauves, Carole Martinez libère ses personnages, morts et vivants, et nous embarque à leur suite dans un monde épineux et baroque où le merveilleux côtoie le réel et où poussent des roses fauves. Formidable conteuse, l’auteure multi-récompensée de Cœur Cousu et Du domaine des murmures nous propose l’un des romans les plus attendus de cette rentrée littéraire 2020.

Epique

  • 11h45 - Espace Grammont
  • 50 min.
  • Avec Miguel Bonnefoy, Héritage (Rivages), Marc Fernandez, Le Nouveau Western (Paulsen) et Céline Spierer, Le  l rompu (Héloïse d’Ormesson)
  • Animé par Hubert Artus

Un grand vent d’aventure, d’histoire et de liberté soufflera sur cette rencontre entre Miguel Bonnefoy, Marc Fernandez et Céline Spierer, dont les récits sont des bonheurs de littérature voyageuse. Le roman comme on l’aime !

L’avenir des simples

  • 14h30 - cité des arts
  • 50 min.
  • Avec Jean Rouaud, L’avenir des simples (Grasset)
  • Animé par Gladys Marivat

À la sortie de L’avenir des simples, L’Obs a titré « Un Goncourt en gilet jaune » ! Il est vrai que l’auteur des Champs d’honneur nous offre un véritable « traité de résistance » contre les multinationales, la surconsommation et le libéralisme à outrance, tout en prônant le bien-être des citoyens et... le véganisme. Décapant.

Echos du monde

  • 14h30 - Espace Grammont
  • 50 min.
  • Avec Hector Mathis, Carnaval (Buchet- Chastel), Élisa Shua Dusapin, Vladivostok Circus (Zoé éditions) et Minh Tran Huy, Les Inconsolés (Actes Sud)
  • Animé par Christine Ferniot

Une rencontre avec trois des écrivains parmi les plus sensibles de cette année littéraire 2020. Chacun de leurs romans met en scène des personnages émouvants, humains en prise avec leurs sentiments, le chaos du monde ou l’adversité.

Ensemble, on aboie en silence

  • 14h30 - le scénacle
  • 50 min.
  • Avec Gringe, Ensemble, on aboie en silence (HarperCollins France)

Gringe est rappeur (moitié, avec Orelsan, des Casseurs Flowters) et comédien. Le voici auteur d’un récit bouleversant sur la vie de son frère diagnostiqué schizophrène en 2001 : la culpabilité, les traitements, la honte, les visions, l’amour, les voyages, les rires, la musique et l’espoir. Une déclaration d’amour fraternel.

Des vies écrites

  • 15h00 - Cinéma Mégarama Beaux-Arts
  • 50 min.
  • Avec Mohammed Aïssaoui, Les funambules (Gallimard) et Éric Laurrent, Une  lle de rêve (Flammarion)
  • Animé par Kerenn Elkaïm

Le héros du roman de Mohammed Aïssaoui a quitté son pays natal à neuf ans. Biographe pour anonyme, il écrit l’histoire d’hommes et de femmes qui, comme lui, sont en équilibre sur le fil de la vie. La Fille de rêve, elle, est la très belle Nicky Soxy, starlette ordinaire dont Éric Laurrent magnifie le destin en conte de fée tragique.

Hors du temps

  • 15h00 - salle courbet
  • 50 min.
  • Avec Gilles Marchand, Requiem pour une apache (Aux forges de Vulcain), Thibault de Montaigu, La grâce (Plon) et Maud Simonnot, L’enfant céleste (L’Observatoire)
  • Animé par Marie-Ange Pinelli

Gilles Marchand, Thibault de Montaigu et Maud Simmonot : ils sont la relève de la littérature française et marquent son intense vitalité. Il est urgent de lire leurs romans et de découvrir leur univers singulier, à nul autre pareil !

Le sel de tous les oublis

  • 15h00 - petit kursaal
  • 50 min.
  • Avec Yasmina Khadra, Le sel de tous les oublis (Julliard)
  • Animé par Hubert Artus

Rendez-vous avec l’un des auteurs préférés des lecteurs et des lectrices de Livres dans la Boucle. Son nouveau roman se déroule dans l’Algérie des années 1960, et nous propose de suivre les pérégrinations d’un homme abandonné par sa femme, rongé par le désespoir, errant sur les routes après avoir perdu son bien le plus précieux. Avec Le sel de tous les oublis, Yasmina Khadra offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu’occupent les femmes dans les mentalités obtuses.

Mississippi solo

  • 16h00 - Cité des Arts
  • 50 min.
  • Avec Eddy L. Harris, Mississippi solo (L.Levi)
  • Animé par Christine Ferniot

Eddy Harris est une figure de la littérature noire américaine. Alors qu’une partie de l’Amérique, bouleversée par l’assassinat de Georges Floyd, défile aux cris de « Black Lives Matter », Mississippi solo est publié pour la première fois en France. Naviguant en canoë sur ce fleuve mythique et dangereux, il en revient profondément transformé et saisi par le racisme de certains américains.

Une jeunesse

  • 16h00 - Espace Grammont
  • 50 min.
  • Avec Édouard Jousselin, Les cormorans (Rivages) et Alain Jaspard, Les bleus étaient verts (H. d’Ormesson)
  • Animé par Kerenn Elkaïm

Qu’il s’agisse du jeune Juan José dont la vie bascule le jour où il est enrôlé de force comme matelot ou de Max, vingt ans, appelé sous les drapeaux pour combattre en Algérie, Édouard Jousselin et Alain Jaspard donnent vie et voix à la jeunesse.

Premiers romans

  • 16h15 - Cinéma Mégarama Beaux-Arts
  • 50 min.
  • Avec Juliette Adam, Tout va me manquer (Fayard) et Lucie Paye, Les cÅ“urs inquiets (Gallimard)
  • Animé par Hubert Artus

Un premier roman édité a forcément une place particulière. Rencontre avec deux romancières qui ont passé le pas en cette rentrée littéraire. Les deux personnages de Lucie Paye ont en commun l’absence qui hante le quotidien et les fantômes du passé. Dans un texte poignant, elle nous parle d’amour inconditionnel et d’exigence de vérité. Juliette Adam, elle, place au cœur de son ouvrage la rencontre entre Étienne et Chloé. Très différents quoique tous deux remplis de failles, ils vont pourtant se tourner autour et, entre fantaisie et noirceur, faire un bout de chemin ensemble.

Juste une balle perdue

  • 16h15 - Le Scénacle
  • 50 min.
  • Par Joseph d’Anvers, Juste une balle perdue (Rivages)

Le deuxième roman du chanteur et musicien Joseph d’Anvers nous plonge dans la parenthèse enchantée que vivent Roman et Ana : drogues, sexe, alcool, amour et délinquance, et puis... tout tourne très vite au cauchemar, comme s’il était impossible d’échapper à son destin.

Comme un empire dans un empire

  • 16h30 - Petit kursaal
  • 50 min.
  • Avec Alice Zeniter, présidente du festival

Alice Zeniter nous offre une lecture de Comme un empire dans un empire, son dernier roman dans lequel, en s’emparant de nos existences ultra contemporaines, elle recherche ce que signifie, aujourd’hui, faire de la politique.

Portraits de femmes

  • 16h30 - Salle Courbet
  • 50 min.
  • Avec Adeline Fleury, Ida n’existe pas (François Bourin), Valérie Paturaud, Nézida (Liana Levi) et Nathalie Skowronek, La carte des regrets (Grasset)
  • Animé par Marie-Ange Pinelli

AdelineFleury, Valérie Paturaud et Nathalie Skowronek : chacune, à leur manière, avec une sensibilité commune, tendue à l’extrême, cisèle des portraits de femmes marquées par la vie, indociles, bouleversantes et tragiques...

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