Il nous faut arracher la JOIE aux jours qui filent

Publié le 15/11/2021 - 00:00
Mis à jour le 15/11/2021 - 00:00

La Joie - Crédit photo Stef Bloch
© Stef Bloch
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« Le burlesque, à ses meilleurs moments, est une affirmation poétique mais lucide de notre place véritable dans l’univers » Petr Kràl

Il nous faut arracher LA JOIE aux jours qui filent…, la dernière création de la Compagnie du Détour, est sous-titrée : drame burlesque familial… mais quelle peut bien être la place du rire voire du burlesque dans un spectacle qui aborde les thèmes de la maladie d’Alzheimer, de la reconnaissance (nom qu’il est possible d’entendre de bien des manières s’agissant de notre sujet) et de la mort ? Le rire est ce moyen, nous répondent Agnès Larroque et Laure Seguette, qui nous permet de résister à la déflagration que peut représenter la maladie. Il surgit d’ailleurs de ses conséquences : les répétitions, les incohérences, les oublis... c’est l’un des moteurs de cette fiction qui met en scène trois soeurs : Bérénice, Ophélie, et Marie, toutes salariées d’un service public (respectivement de la santé, de l’éducation et de la culture) ressenti comme sacrifié. Celles-ci ne se fréquentent
guère, hormis lors des réunions familiales incontournables… elles ont peu de points communs. Pourtant, à la suite du décès brutal de leur père, Robert, elles se retrouvent à devoir s’occuper de leur mère Denise. Ainsi partageons-nous le quotidien de ces quatre femmes et de leurs morts : le père dont les cendres sont précieusement conservées dans l'urne en forme de ballon de rugby et un frère-fantôme, messager et poète.

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