Délinquance: Besançon craque pour la vidéo-protection

Publié le 21/02/2012 - 13:17
Mis à jour le 21/02/2012 - 16:34

24 caméras placées dans des endroits où la délinquance est avérée seront installées à Besançon vers la fin de l’année 2012. Jean-Louis Fousseret, hésitant sur ce dossier, a jusque-là toujours repoussé l’échéance. Le dossier porté par Frédéric Allemann sera présenté au conseil municipal du 22 février. 

Ce n’est pas une révolution culturelle, mais presque… Cela fait des années qu’une partie de l’opposition réclame l’installation de caméras pour lutter contre la délinquance sans convaincre le maire. C’est désormais chose faite, mais non sans précautions. Jean-Louis Fousseret a fait faire une étude par un cabinet spécialisé et a réuni un comité d’éthique qui a planché à quatre reprises.

« La situation de Besançon n’est pas la pire de France, mais comme ailleurs le sentiment d’insécurité n’a pas baissé. Mais je n’ai pas de tabou et je me sens responsable de la qualité de vie des habitants de cette ville », a précisé Jean-Louis Fousseret lors de la présentation du projet d’installation de 24 caméras (10 au centre-ville, 4 à Battant, 5 à La Grette et 5 à Planoise). La liste détaillée des emplacements n’a pas été révélée. On a cependant quelques indications. Seront notamment concernés la place Marulaz, la place du Huit Septembre, la place de la Révolution, Chamars, le pont Battant, Les Epoisses, Ile-de-France et Cassin.

Selon Frédéric Allemann, conseiller municipal délégué à la tranquillité publique, le comité d’éthique a salué « la fiabilité de l’étude » préalable d’aide à la décision dont les recommandations vont être suivies dans son hypothèse moyenne s’inscrivant entre un projet de 8 caméras et un autre de 80. Les images recueillies par les caméras seront diffusées dans un centre de supervision urbain qui mobilisera sept personnes, étant entendu que la police nationale pourra prendre la main quand elle le jugera utile dans la journée et d’office à partir de 23h.

« Je m’attends à un certain nombre de critiques, mais j’ai un regard pragmatique. Je sais que les caméras ne régleront pas tout. C’est un outil parmi d’autres. A Dijon, le système a permis d’élucider un certain nombre de cas de délinquance m’a confié François Rebsamen », a poursuivi Jean-Louis Fousseret prenant un maximum de précautions. Il se souvient des réactions hostiles d’une partie de sa majorité lorsqu’il a fait installer des caméras dans les bus. Il a répété à plusieurs reprises que « le système ne portera pas atteinte aux libertés publiques et privées fondamentales».

Le coût du dispositif est estimé à une dépense d’investissement d’environ 850 000 euros (caméras et centre de supervision urbain) avec une participation de l’Etat de l’ordre de 40%. Le fonctionnement sera pris en charge par la Ville avec une prévision de dépense annuelle s’élevant à 280 000 euros.

Il existe déjà 292 caméras à Besançon, mais elles n’ont pas la même vocation. Il s’agit surtout d’installation de protection de bâtiments ou de parkings, de gestion d’espaces publics et de contrôle d’accès. 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Vie locale

L’Intermarché Chateaufarine fait peau neuve !

PUBLI-INFO • Deux ans après la reprise de l’hypermarché de la galerie Chateaufarine, découvrez notre Intermarché totalement repensé, à la découverte d’un marché frais valorisant nos fabrications, nos produits locaux et nos partenariats régionaux.

Besançon : bientôt un vélodrome à Témis ?

À la veille du conseil communautaire, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole (GBM) et Gilles Ory, vice-président en charge des Sports et des Équipements sportifs, ont présenté ce mercredi 5 novembre, les conclusions de l’étude de faisabilité d’un nouvel équipement sportif multisports, intégrant un vélodrome couvert dans la zac de Témis à Besançon, menée par le bureau d’études Corps d'Etats Techniques (CET).

Besançon de nouveau labellisée “Ville Active & Sportive”

Pour la deuxième fois consécutive, Besançon obtient le label “Ville Active & Sportive” au niveau 4 lauriers, la plus haute distinction du Conseil national des Villes actives et sportives (CNVAS), sous le haut patronage du ministère des Sports et avec le soutien de l’Agence nationale du Sport.

“Le vivre-ensemble et le bal des caricatures”, un habitant de Battant inquiet face à la montée des crispations

TRIBUNE • Dans une tribune de ce mardi 28 octobre, un riverain de la rue Battant à Besançon, Sylvain, exprime son inquiétude face à la montée des crispations dans son quartier et dans le centre-ville, notamment sur fond de débats autour d’un nouveau projet pour le foyer d’accueil de jour Boutique Jeanne Antide de la rue Champrond, de bruits nocturnes et d’ivresses sur la voie publique, mais aussi des banderoles contradictoires place de la Révolution. Dénonçant les ”caricatures" et les ”replis” qui animent les discussions locales et les réseaux sociaux, il invite les habitants à renouer le dialogue plutôt que de céder à la polarisation.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.88
couvert
le 11/11 à 12h00
Vent
0.45 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
76 %