“Danser sur un volcan” l’exposition d’été du Frac Franche-Comté

Publié le 13/04/2021 - 08:00
Mis à jour le 18/08/2021 - 15:07

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Pour Sylvie Zavatta, directrice du Fonds Régional d’Art contemporain et commissaire de l'exposition (avec Florent Maubert), cette exposition propose aussi bien l'étude de la "question du temps" que la "question sonore". Le tout est mis "en relation avec le corps, la danse".

"Le cycle de l'exposition entre en dialogue avec la danse et les arts visuels", précise-t-elle en indiquant que les thèmes de "l'affaissement" et de "la chute" s'ajoutent à la construction de cette dernière. "La chorégraphie nous montre également comment elle s'est affranchie de l'apesanteur".

Une absence d'apesanteur...

Avant de devenir une expression courante, la locution Danser sur un volcan aurait été prononcée pour la première fois par Narcisse- Achille de Salvandy en 1830, à la veille de la Révolution de Juillet. Lors d’une réception donnée par le Duc d’Orléans au Palais Royal en l’honneur du roi de Naples, Salvandy aurait mis en garde  le Duc contre la prise de risque inconsidérée que constituait la lutte engagée par l’autorité royale contre l’imminente révolte populaire.

Loin d'être choisi au hasard, ce titre fait référence "à des risques consentis et indispensables qui résonnent aussi avec notre présent", explique la commissaire.

L'exposition s'articule en deux temps autour d'une "quête de liberté" :

L'absence d'apesanteur et les contraintes liées à la gravité

L’exposition propose, en premier lieu, une tentative de construction de cette écriture comme un échafaudage : prendre appui sur la nature (Masaki Nakayama) ou sur des éléments architecturaux (Klaus Rinke, Micha Laury, Yoann Bourgeois) pour trouver l’équilibre, osciller au rythme cadencé du balancement d’un pendule (William Forsythe), ou, suspendu dans l’espace, continuer à dessiner dans un mouvement de balancier (Matthew Barney), monter sur un toit, grimper dans un arbre (Gordon Matta-Clark, Hans Schabus), ou encore, comme chez Simone Forti ou Trisha Brown, explorer l’ensemble des directions spatiales en arpentant plans inclinés et façades d’immeuble à l’aide de cordes.

La relation à l'autre, indissociable du corps humain

On retrouve de semblables compositions dans l’exposition : Duo de Daniel Firman est un hommage direct à Steve Paxton : par l’effet gris monochromatique, les corps sont figés dans une sculpture de groupe selon des mouvements créés en duos successifs. Agnès Geoffray renverse les silhouettes, tête à tête, selon un jeu de miroir qui nous ramène à une gémellité des corps appariés. Une photographie réalisée sans trucage, où lâcher-prise et confiance envers le partenaire sont indispensables. Chez Ewa Axelrad, les corps s’enchevêtrent pour disparaître dans un cercle unifié. Ils fusionnent dans un seul élan et une même énergie chez Édouard Levé.

Comme "Dancing Machines", "Danser sur un volcan" réunit des œuvres d’artistes visuels et de chorégraphes.

Infos +

Frac Franche-Comté, Cité des Arts, 2 Passage des Arts à Besançon

  • 03 81 87 87 40
  • Le frac est actuellement fermé au public, nous vous indiquons ici les horaires habituels, en période d’ouverture) 14h – 18h du mercredi au vendredi 14h – 19h samedi et dimanche  tarifs  tarif plein : 4€ tarif réduit : 2€ gratuité : scolaires, moins de 18 ans et tous les dimanches autres conditions tarifaires disponibles à l’accueil

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