Fusion des régions Bourgogne – Franche-Comté : et pourquoi pas un référendum ?

Publié le 09/07/2014 - 17:48
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:44

Dans vos questions à Marie-Guite Dufay, la question de l’organisation d’un référendum est la plus récurrente. La présidente de la région Franche-Comté estime que ce n’est plus le temps du référendum et qu’il faut aujourd’hui donner à cette réforme territoriale « les conditions de la réussite« .  Elle répond également à tous les septiques du débat  qui s’annonce à la rentrée…

Fusion : Et pourquoi pas un référendum ? par macommune_info

 ©
©

Référendum / débat démocratique

Avec toutes les voix qui s'élèvent contre la réforme territoriale sur le fond comme sur la forme,  Marie-Guite Dufay se sent elle aujourd'hui isolée ? "C'est vrai qu'il y a beaucoup d'obstacle et je ne pouvais pas imaginer qu'il y en aurait autant. Je ne regrette rien, car je pense que nous allons vers une réforme structurelle de grande ampleur et je mettrai toute mon énergie pour que cette réforme réussisse.

"Ce que je vois c'est que la population et beaucoup plus favorable que les élus puisqu'il y a un récent sondage (NDLR  sondage LH2article alternatives économiques)   qui montre qu'en Franche-Comté 57 % de la population est favorable au rapprochement Bourgogne Franche-Comté (65%). 57 % ! Je ne me sens pas si seule… "

Les questions des internautes

Marc de Besançon

Si, à la rentrée, vous décidez de lancer un référendum en Franche-Comté pour ou contre la fusion, vous aurez alors au moins tout le 1er semestre 2015 (vu que les prochaines régionales seront en décembre 2015) soit plus de 6 mois pour organiser le vaste débat citoyen préalable que vous jugez nécessaire pour pouvoir faire un référendum. En quoi cette période de 6 mois de débat ne serait-elle pas suffisante pour pouvoir organiser un référendum ? 

Daniel de  Valentigney

Pourquoi  ne pas demander ce que pensent les Francs-Comtois par référendum (sans prendre l'excuse de la loi) je trouverais cela plus démocratique que de passer en force. Tout en sachant que rien n'est encore sûr de faire des économies avec la fusion. Un Franc-Comtois fier de l'être et non Bourguignon. 

Denis de Dampierre 

À quoi cela sert de poser des questions  et de débattre si tout est déjà décidé à l'avance ? Comment, nous les Francs-comtois pouvons-nous changer le destin de la Franche-Comté ? Et vous êtes vous en mesure de le contrôler ? 

Daniel de Besançon 

Chère Madame, vous savez sans doute que ce projet est d'une très grande importance pour tous les Francs-comtois et c'est pourquoi je vous demande de faire un référendum. Je ne pense pas être le seul à vous le demander puisque ce projet va changer la vie de nombreux Francs-comtois. Avez-vous peur de le perde ? Je me pose ce genre de questions…  

La réponse de Marie-Guite Dufay  (Extraits)

"Ce n'est plus le temps du référendum, car la loi prévoit qu'il ne peut y avoir de référendum dans l'année qui précède le scrutin. Il faudrait que l'on fasse un référendum tout de suite (…) donc ce n'est pas possible. Avez-vous déjà vu que l'on répond à la question qui est posée lors d'un référendum ? Jamais ! Et comme par hasard, ce sont ceux qui  sont contre la réforme qui le réclame."

Pour étayer son propos, la présidente de la région Franche-Comté prend l'exemple du tramway de Besançon. "Et si le maire (de Besançon) avait fait un référendum avant de lancer le Tram. Il aurait eu un Non massif ! Et aujourd'hui les Bisontins sont fiers et les commerçants commencent à se rendre compte que c'est un "plus" pour la ville…"

"Je crois à cette réforme et je pense qu'il faut se donner les conditions de la réussite amener les explications aux Francs-Comtois… "

"Ce qui sera décidé par la loi c'est l'union de la Bourgogne et de la Franche-Comté (…), mais après, tout est à faire ! Que va-t-on faire à l'intérieur de ces grandes régions ? C'est là qu'il y a besoin d'explications et qu'il faut débattre !"

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Bardella à la Foire de Vesoul pendant le vote sur le Mercosur à Strasbourg… “Il préfère les selfies au travail de fond” selon Grudler

Le 25 novembre prochain, Jordan Bardella sera en séance de dédicaces à Vesoul, lors de la foire agricole de la Sainte-Catherine, tandis que le même jour, s’ouvre à Strasbourg une session plénière jugée déterminante par plusieurs élus européens, en particulier en raison d’un vote "difficile" sur le Mercosur, rappelle le député européen Christophe Grudler (MoDem/Renew). 

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

No Logo Festival annulé en 2026 : “un projet culturel sacrifié sur l’autel de la politique”

Le festival No Logo ne se tiendra finalement pas à Ornans en 2026. L’équipe organisatrice a annoncé dans un communiqué du 18 novembre 2025 la nouvelle dans un communiqué évoquant "une décision subie, incompréhensible et lourde de conséquences" qui met fin à "des mois d’un travail rigoureux, de discussions et de concertation".

Pierre Moscovici souhaite un candidat social-démocrate à la présidentielle

Le Premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a souhaité lundi 17 novembre 2025 qu'il y ait un candidat social-démocrate à l'élection présidentielle de 2027, "respecté au-delà des frontières" françaises, tout en indiquant n'y avoir jamais pensé pour sa part.

Élections municipales 2026 : le socialiste Teddy Bénéteau de Laprairie rejoint Anne Vignot

Il avait déjà appelé à voter pour Anne Vignot en 2020, l’ancien conseiller municipal socialiste sous les mandats de Jean-Louis Fousseret, Teddy Bénéteau de Laprairie, a renouvelé son soutien à la maire sortante pour l’élection municipale bisontine de 2026. 

Municipales 2026 : Besançon Maintenant inaugure son nouveau QG

Déjà ouverte depuis plusieurs mois, le local de Besançon Maintenant, porté par son chef de file Ludovic Fagaut, a "pris une nouvelle dimension" depuis son inauguration le 15 novembre dernier en devenant le QG de campagne du candidat à l’élection municipale bisontine de mars 2026. 

Dérapage verbal : les Républicains du Doubs demandent des excuses de la part de Jacques Ricciardetti (RN)

Dans un communiqué de presse du 15 novembre 2025, les Républicains du Doubs ont fait savoir qu’ils condamnaient fermement les propos tenus par Jacques Ricciardetti à l’encontre de Jacques Grosperrin lors de la dernière session du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et qu’ils encourageaient l’élu à présenter ses excuses.  

“Besançon vivante, juste et humaine” : Anne Vignot lance sa campagne pour les municipales 2026

La maire sortante Anne Vignot (Europe Écologie – Les Verts) a officiellement lancé, mercredi 12 novembre 2025 à la Maison du peuple, rue Battant à Besançon, sa campagne pour les élections municipales de 2026. Entourée de représentant(e)s de huit formations de gauche et écologistes, la candidate a présenté une "liste d’union" placée sous le slogan : "Besançon, vivante, juste et humaine."

Le sénateur Olivier Rietmann veut renforcer la lutte contre les retards de paiement

Olivier Rietmann, sénateur LR de la Haute-Saône et président de la délégation sénatoriale aux entreprises, a déposé une proposition de loi le 12 novembre 2025 visant à réduire les retards de paiement entre entreprises et acteurs publics. L’objectif affiché : lutter contre les défaillances d’entreprises, dont le nombre devrait atteindre 69.000 en 2025.

Le RN veut interdire un concert en faveur d’Urgence Palestine, sous le coup d’une procédure de dissolution

Le Rassemblement national a interpellé le Préfet du Jura à propos de la tenue d’un concert organisé à Arbois mardi 11 novembre. Selon le communiqué diffusé par les élus du parti, l’évènement est porté par "des collectifs d’extrême-gauche" et les fonds récoltés doivent être reversés à l’association Urgence Palestine.

Municipales 2026 : le Parti communiste reste avec Anne Vignot et déterminé à unir la gauche

Réuni ce samedi 8 novembre, le Parti communiste français - section de Besançon a largement voté en faveur d’une nouvelle alliance avec la liste menée par la maire sortante Anne Vignot (EELV) pour les élections municipales de 2026. Le résultat du vote interne est sans appel : 97,93 % des 90 votants ont approuvé cette reconduction de l’union.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.55
légère pluie
le 20/11 à 12h00
Vent
3.41 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
93 %