Fusion des régions : le détail des votes en seconde lecture

Publié le 26/11/2014 - 09:54
Mis à jour le 26/11/2014 - 10:34

Les députés ont adopté la loi  par 277 voix pour, 253 contre et 33 abstentions. Jamais, depuis le début du quinquennat de François Hollande, on n’avait compté autant de votes contre ! Comment ont voté les groupes à l’Assemblées et comment ont voté les députés francs-comtois. Voici le détail

qui a voté quoi

Sur les 11 députés francs-comtois, on compte deux abstentions ( Sermier et Alauzet), deux votes pour (Romagnan et Villaumé).  Six des sept députés UMP de la région ont voté contre le texte. L'UDI Zumkeller a également voté contre…

DOUBS

  • M. Éric Alauzet (EELV) : Abstention
  • M. Marcel Bonnot (UMP) : Contre
  • Mme Annie Genevard (UMP) : Contre
  • Mme Barbara Romagnan (PS) : Pour

HAUTE-SAÔNE 

  • M. Alain Chrétien (UMP) : Contre
  • M. Jean-Michel Villaumé (PS) : Pour

JURA

  • Mme Marie-Christine Dalloz (UMP) : Contre
  • M. Jacques Pélissard (UMP) : Contre
  • M. Jean-Marie Sermier (UMP) : Abstention

TERRITOIRE-DE-BELFORT

  • M. Damien Meslot (UMP) : Contre
  • M. Michel Zumkeller (UDI) : Contre 

Le détail des votes par groupe et par député sur le site de l'Assemblée Nationale  

 Groupe socialiste 

257 pour (246 en juillet), dix contre (huit en juillet) et 16 abstentions (27 en juillet). Les votes "contre" sont de nouveau des chevènementistes (deux cette fois, Jean-Luc Laurent et Christian Hutin), hostiles au principe même de cette réforme, des adversaires de la fusion Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées (Christian Assaf, Kléber Mesquida et Robert Olive) et le Landais Henri Emmanuelli, opposé à l'union de l'Aquitaine avec Poitou-Charentes et Limousin.

Ce noyau a, arithmétiquement, perdu deux députés qui n'ont pas pris part au vote cette fois-ci: David Habib (Pyrénées Atlantiques) et la chevènementiste Marie-François Bechtel, qui a précisé qu'elle voulait de nouveau voter contre. Mais il en gagné quatre, qui avaient voté "pour" la fois précédente : le frondeur Pouria Amirshahi (Français de l'étranger), les Bretons Jean-Luc Bleuven et Annie Le Houerou, et l'Ariégeois Alain Fauré 

Sur les sept députés du Nord-Pas de Calais ou proches de Martine Aubry qui avaient alors exprimé leur hostilité à la fusion avec la Picardie, il n'en reste plus qu'une: Anne-Lise Dufour-Tonini.

Beaucoup d'abstentionnistes PS sont toujours des opposants aux découpages dans le Sud: Pierre Aylagas, Nathalie Chabanne, Jacques Cresta, Fanny Dombre-Coste, Jean-Paul Dupré et Martine Lignières-Cassou. Se sont aussi abstenus deux élus d'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne: Philippe Bies et Armand Jung, même si les autres élus socialistes de cette région se sont finalement ralliés.

Les autres abstentionnistes sont des Bretons - Jean-Pierre Le Roch, Jean-René Marsac, Gilbert Le Bris, Philippe Noguès-, ou des méridionaux - Lucette Lousteau, Jean-Pierre Maggi et Frédéric Roig -.

Les députés d'Indre-et-Loire, dont la région, le Centre, reste isolée, ont renoncé à leur abstention de la première lecture.

UMP

181 contre (165 en juillet), 7 pour (5 en juillet), 8 abstentions (21 en juillet). 

Parmi les "pour", Benoist Apparu, mais il a fait savoir qu'il s'était trompé et voulait voter contre. Quatre élus favorables viennent de Champagne-Ardenne: François Cornut-Gentille, Nicolas Dhuicq, Bérengère Poletti et Jean-Luc Warsmann. Les deux autres sont Edouard Philippe (Seine-Maritime), dont la Normandie est réunifiée, et Fernand Siré (Pyrénées-Atlantiques).

Parmi les abstentionnistes UMP, nettement moins nombreux qu'en juillet, Xavier Bertrand, Gérald Darmanin et Jean-Pierre Decool, satisfaits de la répartition entre Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Champagne-Ardenne-Alsace-Lorraine.

Se sont aussi abstenus Dominique Bussereau, chantre de la fusion de l'Aquitaine avec le Poitou-Charentes, Serge Grouard (Loiret), Jean-Marie Sermier (Jura), Laurence Arribagé (Haute-Garonne) et Guénhaël Huet (Manche) 

UDI

23 contre (seulement dix en juillet), et cinq abstentions (19 en juillet) : Charles de Courson, Maurice Leroy, Hervé Morin, Michel Piron et André Santini 

Ecologistes

14 contre (un seul en juillet) et 4 abstentions (17 en juillet) : Eric Alauzet, Denis Baupin, Michèle Bonneton et Christophe Cavard.

Le groupe RRDP 

Le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste) s'est divisé en deux parts égales : huit contre (neuf il y a quatre mois) et huit pour (six en juillet) dont le Charentais Olivier Falorni et le Normand Alain Tourret.

Les dix députés du Front de gauche ont voté contre, tandis que quatre de leurs alliés d'outremer ont voté pour. 

Sept des neuf non-inscrits ont voté contre, l'ex-socialiste Sylvie Andrieux votant pour, et Thomas Thévenoud, autre ex-socialiste, n'a pas pris part au vote.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Pierre Moscovici souhaite un candidat social-démocrate à la présidentielle

Le Premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a souhaité lundi 17 novembre 2025 qu'il y ait un candidat social-démocrate à l'élection présidentielle de 2027, "respecté au-delà des frontières" françaises, tout en indiquant n'y avoir jamais pensé pour sa part.

Élections municipales 2026 : le socialiste Teddy Bénéteau de Laprairie rejoint Anne Vignot

Il avait déjà appelé à voter pour Anne Vignot en 2020, l’ancien conseiller municipal socialiste sous les mandats de Jean-Louis Fousseret, Teddy Bénéteau de Laprairie, a renouvelé son soutien à la maire sortante pour l’élection municipale bisontine de 2026. 

Municipales 2026 : Besançon Maintenant inaugure son nouveau QG

Déjà ouverte depuis plusieurs mois, le local de Besançon Maintenant, porté par son chef de file Ludovic Fagaut, a "pris une nouvelle dimension" depuis son inauguration le 15 novembre dernier en devenant le QG de campagne du candidat à l’élection municipale bisontine de mars 2026. 

Dérapage verbal : les Républicains du Doubs demandent des excuses de la part de Jacques Ricciardetti (RN)

Dans un communiqué de presse du 15 novembre 2025, les Républicains du Doubs ont fait savoir qu’ils condamnaient fermement les propos tenus par Jacques Ricciardetti à l’encontre de Jacques Grosperrin lors de la dernière session du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et qu’ils encourageaient l’élu à présenter ses excuses.  

“Besançon vivante, juste et humaine” : Anne Vignot lance sa campagne pour les municipales 2026

La maire sortante Anne Vignot (Europe Écologie – Les Verts) a officiellement lancé, mercredi 12 novembre 2025 à la Maison du peuple, rue Battant à Besançon, sa campagne pour les élections municipales de 2026. Entourée de représentant(e)s de huit formations de gauche et écologistes, la candidate a présenté une "liste d’union" placée sous le slogan : "Besançon, vivante, juste et humaine."

Le sénateur Olivier Rietmann veut renforcer la lutte contre les retards de paiement

Olivier Rietmann, sénateur LR de la Haute-Saône et président de la délégation sénatoriale aux entreprises, a déposé une proposition de loi le 12 novembre 2025 visant à réduire les retards de paiement entre entreprises et acteurs publics. L’objectif affiché : lutter contre les défaillances d’entreprises, dont le nombre devrait atteindre 69.000 en 2025.

Le RN veut interdire un concert en faveur d’Urgence Palestine, sous le coup d’une procédure de dissolution

Le Rassemblement national a interpellé le Préfet du Jura à propos de la tenue d’un concert organisé à Arbois mardi 11 novembre. Selon le communiqué diffusé par les élus du parti, l’évènement est porté par "des collectifs d’extrême-gauche" et les fonds récoltés doivent être reversés à l’association Urgence Palestine.

Municipales 2026 : le Parti communiste reste avec Anne Vignot et déterminé à unir la gauche

Réuni ce samedi 8 novembre, le Parti communiste français - section de Besançon a largement voté en faveur d’une nouvelle alliance avec la liste menée par la maire sortante Anne Vignot (EELV) pour les élections municipales de 2026. Le résultat du vote interne est sans appel : 97,93 % des 90 votants ont approuvé cette reconduction de l’union.

Municipales 2026 à Besançon : le Parti radical de gauche rejoint la liste de Jean-Sébastien Leuba

Après avoir soutenu Nicolas Bodin, candidat dissident du Parti socialiste, le Parti radical de gauche s’est finalement rallié au collectif Besançon Forte et Solidaire, conduit par Jean-Sébastien Leuba, a-t-on appris dans un communiqué du 6 novembre 2025. Ce rassemblement regroupe désormais des membres de la société civile, CAP21, Place publique, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.35
ciel dégagé
le 18/11 à 12h00
Vent
1.61 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
90 %