Guerre en Ukraine : une centaine de réfugiés attendus samedi à Besançon

Publié le 10/03/2022 - 18:44
Mis à jour le 10/03/2022 - 18:44

Jusqu’à 110 réfugiés en provenance de Pologne arriveront samedi à Besançon selon le préfet du Doubs qui organise leur accueil. Un centre d’hébergement d’urgence sera installé à la Malcombe avant de répartir les familles sur le département et notamment dans l’agglomération bisontine. Selon la préfecture, le Doubs serait en mesure d’accueillir environ 500 Ukrainiens.

Le préfet du Doubs Jean-François Colombet a rencontré la maire de Besançon Anne Vignot jeudi 10 mars en fin d’après-midi pour organiser avec les pompiers du Doubs, la Croix rouge et l’ONG Singa, l’arrivée d’une centaine de ressortissants ukrainiens, en grande majorité des femmes et des enfants.

"Avec La Croix rouge et la Ville, nous discutons depuis longtemps pour réussir cette arrivée. Nous avons décidé du principe d’un centre d’hébergement d’urgence sur la Malcombe. La gestion sera confiée à La Croix rouge avec le concours de l’État" a indiqué Jean-François Colombet. Il fonctionnera entre 24h a 30h et sera répliqué autant de fois que nécessaire pour accueillir les réfugiés.

"Il n’y a pas de diaspora ukrainienne (…)Ce que l’on ne veut pas, c’est faire des camps de réfugiés" Jean-François Colombet.

Pourquoi ce choix d’un centre de premier accueil ? Pour une fonction médicale dans un premier temps afin d’assurer des soins si nécessaire et pour apporter un soutien psychologique en lien avec la Croix rouge et l’agence régionale de santé.  "La solidarité, la bienveillance est dans notre ADN" explique Patrick Boccara, vice-président de la Croix rouge à Besançon. "Dans ce centre, il y a aura des médecins, des bénévoles, traductrices ukrainiennes. On va assurer une surveillance, un accompagnement de toutes les personnes pour tous leurs besoins…"

Un espace "réglementation" sera également mis en place par la préfecture du Doubs pour la prise de rendez-vous et livrer une protection provisoire et une attestation temporaire ouvrant droit à des ressources, une autorisation de travailler et permettant de rester sur le sol français durant au moins six mois.

Un service de restauration sera également offert au sein du centre de la Macombe. "Il permettra également aux ressortissants ukrainiens de se reposer, de dormir dans de bonnes conditions avant qu’ils soient affectés dans des hébergements" poursuit le préfet.

"Le répit, l’accueil et l’accompagnement"

La Ville de Besançon a mobilisé 10 logements meublés chez les bailleurs sociaux. Les pompiers du Doubs seront ensuite en charge de l’acheminement des ressortissants ukrainiens. "Ce qui était urgent, c’est qu’il y ait un temps de répit pour les réfugiés" souligne Anne Vignot, la maire EELV de Besançon qui précise que les écoles bisontines se préparent également à accueillir prochainement des enfants ukrainiens dans des classées dédiées ou non. La question est en cours de discussion avec le rectorat.

56 places d’hébergement chez les particuliers volontaires

La préfecture du Doubs a recensé un potentiel de 56 places via la plateforme des particuliers volontaires sur l’agglomération de Besançon et jusqu’à Ornans et Maiche. "Ces particuliers qui ont proposé leur hébergement ont été contactés pour s’assurer de la sécurité des réfugiés" précise Jean-François Colombet.

© AA

Jusqu'à 100.000 réfugiés en France dans les prochaines semaines

7.500 réfugiés sont déjà arrivés en France selon les autorités. Le gouvernement français anticipe l’arrivée possible dans les prochaines semaines en France de "50 000, peut-être 100 000" réfugiés d’Ukraine et "se prépare" à redimensionner l’accueil prévu, selon le coordinateur de la cellule interministérielle de crise (CIC).

Le gouvernement a demandé aux préfets d’identifier les centres collectifs dans l’hypothèse d’un afflux plus massif. "Nous ouvririons si besoin dans un second temps des centres de vacances, des colonies, mais pas des gymnases à 400, 500 places…" Le Doubs devrait-être en mesure d’accueillir au total environ 500 réfugiés.

Alexane Alfaro -  Damien Poirier

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Pierre Moscovici souhaite un candidat social-démocrate à la présidentielle

Le Premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a souhaité lundi 17 novembre 2025 qu'il y ait un candidat social-démocrate à l'élection présidentielle de 2027, "respecté au-delà des frontières" françaises, tout en indiquant n'y avoir jamais pensé pour sa part.

Élections municipales 2026 : le socialiste Teddy Bénéteau de Laprairie rejoint Anne Vignot

Il avait déjà appelé à voter pour Anne Vignot en 2020, l’ancien conseiller municipal socialiste sous les mandats de Jean-Louis Fousseret, Teddy Bénéteau de Laprairie, a renouvelé son soutien à la maire sortante pour l’élection municipale bisontine de 2026. 

Municipales 2026 : Besançon Maintenant inaugure son nouveau QG

Déjà ouverte depuis plusieurs mois, le local de Besançon Maintenant, porté par son chef de file Ludovic Fagaut, a "pris une nouvelle dimension" depuis son inauguration le 15 novembre dernier en devenant le QG de campagne du candidat à l’élection municipale bisontine de mars 2026. 

Dérapage verbal : les Républicains du Doubs demandent des excuses de la part de Jacques Ricciardetti (RN)

Dans un communiqué de presse du 15 novembre 2025, les Républicains du Doubs ont fait savoir qu’ils condamnaient fermement les propos tenus par Jacques Ricciardetti à l’encontre de Jacques Grosperrin lors de la dernière session du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et qu’ils encourageaient l’élu à présenter ses excuses.  

“Besançon vivante, juste et humaine” : Anne Vignot lance sa campagne pour les municipales 2026

La maire sortante Anne Vignot (Europe Écologie – Les Verts) a officiellement lancé, mercredi 12 novembre 2025 à la Maison du peuple, rue Battant à Besançon, sa campagne pour les élections municipales de 2026. Entourée de représentant(e)s de huit formations de gauche et écologistes, la candidate a présenté une "liste d’union" placée sous le slogan : "Besançon, vivante, juste et humaine."

Le sénateur Olivier Rietmann veut renforcer la lutte contre les retards de paiement

Olivier Rietmann, sénateur LR de la Haute-Saône et président de la délégation sénatoriale aux entreprises, a déposé une proposition de loi le 12 novembre 2025 visant à réduire les retards de paiement entre entreprises et acteurs publics. L’objectif affiché : lutter contre les défaillances d’entreprises, dont le nombre devrait atteindre 69.000 en 2025.

Le RN veut interdire un concert en faveur d’Urgence Palestine, sous le coup d’une procédure de dissolution

Le Rassemblement national a interpellé le Préfet du Jura à propos de la tenue d’un concert organisé à Arbois mardi 11 novembre. Selon le communiqué diffusé par les élus du parti, l’évènement est porté par "des collectifs d’extrême-gauche" et les fonds récoltés doivent être reversés à l’association Urgence Palestine.

Municipales 2026 : le Parti communiste reste avec Anne Vignot et déterminé à unir la gauche

Réuni ce samedi 8 novembre, le Parti communiste français - section de Besançon a largement voté en faveur d’une nouvelle alliance avec la liste menée par la maire sortante Anne Vignot (EELV) pour les élections municipales de 2026. Le résultat du vote interne est sans appel : 97,93 % des 90 votants ont approuvé cette reconduction de l’union.

Municipales 2026 à Besançon : le Parti radical de gauche rejoint la liste de Jean-Sébastien Leuba

Après avoir soutenu Nicolas Bodin, candidat dissident du Parti socialiste, le Parti radical de gauche s’est finalement rallié au collectif Besançon Forte et Solidaire, conduit par Jean-Sébastien Leuba, a-t-on appris dans un communiqué du 6 novembre 2025. Ce rassemblement regroupe désormais des membres de la société civile, CAP21, Place publique, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -1.79
ciel dégagé
le 18/11 à 09h00
Vent
2.4 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
95 %