"Disparues de l'A6": le suspect a reconnu avoir tué Christelle Blétry en 1996

Publié le 13/09/2014 - 10:13
Mis à jour le 13/09/2014 - 10:12

L’homme de 56 ans, mis en examen et écroué jeudi 11 septembre 2014 pour le meurtre de Christelle Blétry en 1996 à Blanzy, Saône-et-Loire, département frontalier du Jura, a reconnu les faits au cours de sa garde à vue, a indiqué le procureur de Chalon-sur-Saône, Christophe Rode, lors d’une conférence de presse.

L’ADN parle, près de 20 ans plus tard

Le suspect, un ouvrier agricole et père de famille, a été interpellé à son domicile dans les Landes, à Retjons près de Mont-de-Marsan et a "reconnu le meurtre au cours de sa garde à vue" après l'avoir nié dans un  premier temps. Christelle Blétry, 20 ans, avait été retrouvée morte à Blanzy le 28 décembre 1996, son corps lardé de 123 coups de couteau.
Depuis 1996, "le dossier n'a jamais été clôturé", "les faits n'ont jamais été prescrits" et "les investigations n'ont jamais cessé", a souligné le procureur. Et c'est grâce "à l'évolution des techniques d'identification par l'ADN" que "de nouvelles expertises ont été lancées en 2014" sur la base de "l'intégralité des scellés".
"Le laboratoire a pu déterminer un profil génétique complet, fiable", a précisé M. Rode. Les comparaisons avec le fichier ADN national a permis d'identifier une personne fichée depuis 2004 à la suite d'une condamnation pour tentative d'agression sexuelle.
L'affaire des "disparues de l'A6" concerne huit jeunes femmes tuées en Saône-et-Loire entre 1986 et 1999.

(Source AFP)

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