Le Dakar de retour dans le désert saoudien. Peterhansel en électrique !

Publié le 01/01/2022 - 10:17
Mis à jour le 01/01/2022 - 10:35

La troisième édition saoudienne du Dakar, qui s’élance de Jeddah samedi, s’enracine dans les frontières du royaume avec un parcours légèrement modifié et des plateaux relevés en auto et moto.

Audi RS Q e-tron © Audi Communications Motorsport / Michael Kunkel
Audi RS Q e-tron © Audi Communications Motorsport / Michael Kunkel

Du 1er au 14 janvier 2022, 1.065 participants s’affronteront dans le sable de la péninsule arabique, à bord de 578 véhicules, sur les 8.375 km prévus au programme de ce 44e Dakar. Les tenants du titre, le Français Stéphane Peterhansel (auto/Audi) et l’Argentin Kevin Benavides (moto/KTM), sont au départ, mais le premier, qui s’aligne sur une voiture hybride, a très peu de chance d’inscrire pour la quinzième fois son nom au palmarès.

Le rallye s'ouvre sur un prologue de qualification qui part de Jeddah, une ville portuaire du centre-ouest qui accueillera également l'arrivée après douze étapes. Les pilotes repiqueront ensuite vers le sud pour enchaîner les boucles autour de la capitale Riyad, puis Bisha (sud-ouest).

Une course ouverte

Trois véhicules hybrides Audi prendront pour la première fois part à la bataille. Deux de ces buggys, dont les batteries sont rechargées par un moteur thermique pendant la course, ont été confiés à des pilotes d'expérience: Stéphane Peterhansel, détenteur du record de victoires dans l'épreuve (14 succès, dont six à moto), et l'Espagnol Carlos Sainz, triple vainqueur en 2010, 2018 et 2020. Mais les porte-drapeaux d'Audi ont déjà déclaré ne pas jouer la victoire cette année, laissant la voie libre à des outsiders aux dents longues.

D'autres grands connaisseurs des dunes comme le Sud-Africain Giniel de Villiers (vainqueur en 2009/Toyota), le Qatarien Nasser Al-Attiyah (2011, 2015, 2019/Toyota) ou encore l'Espagnol Nani Roma (2014/Prodrive), souhaitent remettre les mains sur le trophée en catégorie autos.

L'ex-rallyman français Sébastien Loeb, étoile du WRC et désormais séparé de son copilote de toujours, Daniel Elena, remplacé par le Belge Fabian Lurquin, espère lui échapper à la malchance qui le poursuit depuis ses début sur le Dakar en 2016 (casses, erreurs de navigation, blessures) pour enfin réaliser une performance notable.

Côté moto, l'absence de Marc Coma et le passage de Cyril Despres en auto ont laissé place à une lutte acharnée tous les ans depuis 2015: Toby Price (2016, 2019/KTM), Sam Sunderland (2017/KTM), Matthias Walkner (2018/KTM), Ricky Brabec (2020/Honda) et Kevin Benavides seront à nouveau sur la ligne de départ.

"Au départ de la spéciale, quand on a vu le décompte, c’était un moment d’émotion parce qu’il y a eu beaucoup de travail depuis des mois et des mois. Nous avons fait cette spéciale tout en douceur, tout en silence. On a fait 20 kilomètres, on rentre dans la course. On roule très prudemment, on regarde encore les paramètres, mais en conduite la voiture est très sympa. Il y a du plaisir de pilotage et c’est très important. Cela confirme tout ce que nous avons vu en essais, et elle franchit bien les dunes, c’est un bon point. Nous voulions éviter d’être dans les dix premiers pour ne pas avoir à choisir. Donc j’ai roulé vraiment très doucement" Stéphane Peterhansel

©

Un deuil et des flammes

Mais la fête a été ternie avant le départ de l'épreuve: le Dakar a perdu jeudi l'un de ses pilotes historiques en la personne de Karel Loprais, décédé jeudi dans sa République tchèque natale, près de 20 ans après le dernier de ses six succès au volant de ses camions Tatra (1988, 1994, 1995, 1998, 1999 et 2001).

Outre un nombre encore indéterminé de coureurs non partants (les tests Covid et techniques se poursuivaient vendredi), deux incidents ont fait parler dans les cockpits ces derniers jours.

L'incendie pendant le "shakedown" (comprendre les ultimes tests) du buggy Rebellion Motors d'Alexandre Pesci et son copilote Stephan Khuni, avant un autre incendie le lendemain en plein centre de Jeddah d'un véhicule d'assistance. Ce dernier fait l'objet d'une enquête officielle qui n'exclut pas un acte de malveillance.

Le Dakar plus féminin

Soixante femmes porteront également le casque cette année, dont trois équipages entièrement féminins et deux Saoudiennes, dans une Arabie saoudite récemment entrée dans un vaste programme de réformes économiques et sociales qui comprend un assouplissement des interdictions pesant sur elles, dont celle de conduire, en vigueur jusqu'en 2019.

Les dirigeants saoudiens, critiqués pour les atteintes aux droits humains, utilisent depuis quelques années le sport comme levier diplomatique.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Sport

Encore une défaite cruelle et rageante pour le BesAC à Charleville

Vendredi soir à Charleville, le BesAC s’est incliné d’un tout petit point dans un match qu'il aurait pourtant fallu gagner dans la perspective de la phase 2 du championnat, face à un concurrent tout aussi mal classé que la troupe bisontine. Voilà qui commence à faire beaucoup… Pas bon pour le moral, pas bon pour le classement à une semaine de recevoir Orchies au palais des Sports de Besançon.

BesAC : aller à Charleville ce vendredi soir

Le BesAC jouera déjà ce vendredi 14 novembre l'avant-dernier match de la phase aller du championnat de Nationale 1. Avec à son compteur seulement deux victoires contre Metz et Salon de Provence. Sans doute pas à la hauteur de ce qui était attendu. 

Un déplacement à Charleville sans Fred Thomas pour le BesAC qui se sépare de l’américain

Le BesAC jouera ce vendredi 14 novembre 2025 à Charleville l’avant-dernier match de la phase aller du championnat de Nationale 1. Avec à son compteur seulement deux victoires contre Metz et Salon-de-Provence, le BesAC est désormais contraint à faire des choix et a préféré se séparer de l’américain Fred Thomas. 

Procédure : le Havre obtient gain de cause, match perdu pour le Besac

La Fédération française de basket-ball (FFBB) avait en première instance retiré la victoire du Havre acquise face au BesAC lors du match d’ouverture de la saison de N1 pour un imbroglio administratif. Plaidant l’erreur administrative, le STB a finalement obtenu gain de cause en commission d’appel, privant le BesAC du point de la victoire a-t-on appris mercredi 12 novembre 2025. 

En images – Carton plein au gala de boxe anglaise organisé par le Local Boxe Club 

Samedi 8 novembre 2025 de 15h00 à 23h45, plus de 1.000 personnes se sont données rendez-vous autour du carré bleu pour assister à 28 combats de boxe anglaise au grand Kursaal de Besançon. Une salle colorée dans une ambiance lumineuse avec jets de fumée et captation vidéo qui n’a rien à envier aux grandes organisations. Le gala organisé par Morrade Hakkar, directeur technique, et Philippe Haag, président du Local Boxe Club, en partenariat avec la ville de Besançon et SMCI a été un franc succès qui marque une nouvelle étape franchie dans le développement de l’association sportive.

Réaction attendue pour le BesAC ce vendredi au palais des sports

À ce stade du championnat, soit à presque mi-chemin des matches aller, le BesAC est à la traîne avec seulement une victoire acquise en 10 matches. Seuls Metz et Charleville ont un parcours aussi peu prolifique. Il est temps pour le BesAC de réagir et cela devra commencer dès vendredi 7 novembre face à Salon-de-Provence à 20h au palais des sports de Besançon.  

Besançon : bientôt un vélodrome à Témis ?

À la veille du conseil communautaire, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole (GBM) et Gilles Ory, vice-président en charge des Sports et des Équipements sportifs, ont présenté ce mercredi 5 novembre, les conclusions de l’étude de faisabilité d’un nouvel équipement sportif multisports, intégrant un vélodrome couvert dans la zac de Témis à Besançon, menée par le bureau d’études Corps d'Etats Techniques (CET).

Besançon de nouveau labellisée “Ville Active & Sportive”

Pour la deuxième fois consécutive, Besançon obtient le label “Ville Active & Sportive” au niveau 4 lauriers, la plus haute distinction du Conseil national des Villes actives et sportives (CNVAS), sous le haut patronage du ministère des Sports et avec le soutien de l’Agence nationale du Sport.

Basket : un pâle BesAC lourdement battu par Berck !

Neuvième défaite en dix matches ! Le BesAC n'a donc pas réussi à relever la tête et à battre, devant son public mardi 4 novembre, Berck qui a ainsi aligné sa 4e victoire d'affilée. Cette équipe nordiste, à vrai dire, n'a jamais tremblé et a dominé les débats du début à la fin, infligeant au BesAC son plus lourd revers depuis le début de saison.

Basket : le BesAC n’a pas le choix et doit gagner ce soir !

Assurément ce mois de novembre sera d'importance pour le BesAC impérativement à la recherche de victoires. Lors de ces trois prochaines semaines et avant la trêve internationale, quatre matches sont programmés dont trois à domicile, sachant que rien ne sera facile, rien ne sera donné dans ce championnat impitoyable. Pour commencer cette série de quatre, le BesAC reçoit ce mardi 4 novembre Berck, une équipe qui reste sur trois victoires consécutives et qui parait donc avoir trouvé un régime de croisière plutôt conquérant..

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.51
couvert
le 16/11 à 06h00
Vent
1.3 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
93 %