Pourquoi Marie-Guite Dufay n'a été élue à la tête de la Bourgogne Franche-Comté qu'au second tour…

Publié le 05/01/2016 - 11:43
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:35

Malgré sa majorité de 51 sièges, c’est seulement au second tour du scrutin que Marie-Guite Dufay a été élue à la présidence de la Bourgogne Franche-Comté. Retour sur les tractations du lundi 4 janvier 2016…

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L'élection du président du conseil régional a démarré peu après 14h30 ce lundi 4 janvier 2016. Les cent nouveaux élus ont tous répondu présents. Un instant historique Deux candidates : la PS Marie-Guite Dufay qui a remporté l'élection le 13 décembre 2015 et la FN Sophie Montel qui s'est déclarée comme étant la seule véritable opposition à la Région. Cette dernière a logiquement récolté ses 24 voix.

À droite, pas de candidat. Les élus ont voté blanc et fini les bisbilles ! Alain Joyandet a finalement refusé de créer son groupe à part et rejoint l'ex-tête de liste de l'union de la droite, l'UDI François Sauvadet qui prend la tête du groupe d'opposition, faisant finalement les affaires de Marie-Guite Dufay, toute désignée pour présider la Bourgogne Franche-Comté. Mais pas dès le premier tour !

Il aura fallu deux tours…

49 voix. Il en fallait deux de plus à Marie-Guite Dufay pour accéder directement à la présidence de la Bourgogne Franche-Comté. Celles de Francine Chopard et Patrick Martinoz du Parti Radical de gauche. Ces derniers, pourtant élus sur sa liste, réclamaient la constitution d'un groupe autonome. Hors de question pour l'ex-tête de liste qui a mené les tractations en coulisse entre les deux tours.

Pour convaincre l'élu de Côte d'Or, Marie-Guite Dufay a du faire quelques menues concessions. "Il faut toujours trouver des terrains de négociations pour arriver à un accord" a déclaré après son élection la nouvelle présidente de la collectivité. "Il a été sur l'enrichissement de la vice-présidence que j'ai proposée à Patrick Molinoz, car je tiens à ce que le PRG soit dans l'exécutif…" Concrètement, en plus de la jeunesse, lutte contre les discriminations, vie associative et égalité hommes-femmes, il prend en charge le développement numérique".

Dont acte. Au second tour, Marie-Guite Dufay fera finalement le plein de ses voix. 51 au total pour Marie-Guite Dufay. 25 blancs et 24 pour Sophie Montel.

La commission des finances pour Joyandet

C'est donc non sans émotion que Marie-Guite Dufay a prononcé son premier discours de présidente tout en se voulant rassurante auprès des agents des deux anciennes régions. "Aucune mobilité géographique contrainte" a-t-elle assuré.  Sur le plan politique, elle a immédiatement tendu une main à droite en proposant la commission des finances de la citoyenneté et de l'évaluation des politiques publiques. Après l'avoir mis en garde, le nouveau chef de file de l'opposition François Sauvadet a accepté sa proposition. Et c'est Alain Joyandet qui prendra la présidence de cette commission au grand dam de la FN Sophie Montel qui en a profité pour dégainer la rengaine de l'UMPS . "Honte de rien !" s'offusque-t-elle sur Twitter tout et en regrettant amèrement que les élus FN soient "systématiquement exclus des organismes extérieurs dans lesquels nous devrions pouvoir siéger…

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