TGV Rhin-Rhône: Thierry Zettel accompagne le projet depuis 22 ans

Publié le 08/02/2011 - 10:47
Mis à jour le 08/02/2011 - 10:47

Comme secrétaire général de l’Association Trans-Europe TGV Rhin-Rhône Méditérannée, Thierry Zettel fait figure de cheville ouvrière dans l’accompagnement du projet. Il ne parle pas pour autant de lobbying.

C'est la mémoire de l'Association Trans-Europe TGV Rhin-Rhône Méditerranée. Cela fait 22 ans que Thierry Zettel fait tourner cette association créée en 1989 à Belfort où elle est installée depuis. Il y a eu quatre présidents -Jean-Pierre-Chevènement, Jean-Marie Bockel, François Rebsamen et aujourd’hui Marie-Guite Dufay- , mais un seul secrétaire général, devenu la cheville ouvrière de cet instrument au service du TGV Rhin-Rhône qui, il faut bien le dire, avance plutôt au rythme d'une Micheline.

Il faut toujours y croire...

« Si on m'avait dit que ça prendrait autant de temps pour ce premier résultat, j'aurais peut-être réfléchi à deux fois », reconnaît aujourd'hui Thierry Zettel, 56 ans. Le projet est tellement ambitieux et réunit tellement de décideurs qu'il a fallu beaucoup de temps pour faire démarrer les travaux de la branche est en juillet 2006.

« L'association n'est pas un groupe de pression. Elle a participé au lancement et à l'accompagnement du projet décidé par les pouvoirs publics. Ce n'est pas vraiment du lobbying », précise le secrétaire général. En fait, « c'est Jean-Pierre Chevènement qui a permis de structurer le projet. Ce n'est pas pour rien qu'on a brûlé son mannequin de paille devant la mairie de Belfort ».

Thierry Zettel considère d'ailleurs que le fait majeur de cette aventure remonte au 4 février 1998. Ce jour là, la présence de Jean-Pierre Chevènement à une réunion de ministres présidée par Lionel Jospin a été déterminante. C'est là que le gouvernement a décidé de poursuivre les études et concertations sur la liaison ferroviaire à grande vitesse Rhin-Rhône. « Ce n'était pas la fin de l'histoire, mais si Jean-Pierre Chevènement n'avait pas été là...».

Alors qu'à son arrivée dans le milieu du train, il avait plus d'affinités avec l'aviation, Thierry Zettel est vite devenu un référent en matière de transport ferroviaire. Bien sûr, il aurait aimé que le projet progresse plus vite. « Le métier de secrétaire général, c'est précisément de faire en sorte que les choses avancent, mais en l'occurrence on ne pouvait pas tout faire en même temps. L'important pour un secrétaire général c'est de toujours y croire». Les usagers se rendront bien compte de l'ampleur de la tâche le jour où il prendront le TGV à partir du 11 décembre 2011.

C'est loin d'être fini...
 

Pour l'heure, l'action de l'association se concentre sur la poursuite du chantier de la deuxième tranche de la branche est vers Dijon (15 km) et vers Mulhouse (35 km). « C'est le même projet du point de vue juridique, économique et politique », insiste Thierry Zettel. Dans la foulée, il veille également à l'avancement de la banche ouest en phase de débat public et de la branche sud dont les études doivent être reprises pour une nouvelle variante de son tracé vers Lyon. « Il y a encore énormément de travail à faire », résume le secrétaire général qui, en terme d'agenda, n'est sûr que d'une seule chose. Il ne verra pas pas le bout du tunnel avant son départ à la retraite...

Une centaine d'adhérents

L'Association Trans-Europe TGV Rhin-Rhône Méditérannée compte une centaine d'adhérents. Ce sont eux, collectivités et organismes publics, qui alimentent le budget de fonctionnement de l'association qui s'élève entre 500 000 et 600 000 euros.

Plusieurs nationalités sont représentées. « J'ai fait un vrai travail de VRP pour susciter les adhésions en Suisse, Allemagne et Espagne », relève Thierry Zettel.

 
 

Il y a évidemment une concentration de représentants des régions Alsace, Franche-Comté et Bourgogne, mais parmi les membres figurent également Francfort, Barcelone, Zurich, Marseille, Karlsruhe, Fribourg-en-Brisgau, Montpellier, Nîmes...

 

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