Riverboom, le 27 août au petit Kursaal

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Synopsis : Riverboom, c’est l’odyssée déjantée de trois jeunes reporters de guerre dans le chaos afghan, peu après les attentats du 11 septembre 2001. Embarqué dans cette aventure malgré lui, Claude achète une caméra vidéo au bazar de Kaboul pour filmer cette folle équipée qui va changer sa vie… avant de perdre les cassettes pendant vingt ans. Un road movie palpitant, une tragi-comédie documentaire pleine d’humour et d’autodérision.

« Kaboul, 2002. L’offensive internationale menée par les États-Unis en Afghanistan après les attentats du 11 Septembre a mis les talibans en déroute. Trois Occidentaux montent dans une voiture pour sillonner un pays jonché de mines et soumis aux seigneurs de guerre aux tronches patibulaires : un photographe italien, Paolo Woods, future grande signature du photoreportage, un journaliste du Figaro, le Suisse Serge Michel, futur directeur des rédactions du Monde, et un… typographe, Claude Baechtold, qui s’improvise caméraman et se demande bien pourquoi il est venu risquer sa peau à 5 000 kilomètres de ses paisibles alpages helvètes. Ses bandes vidéo numériques, perdues pendant vingt ans, constituent la matière première de ce road movie rocambolesque qui aurait pu s’intituler « Trois protestants au pays des mollahs ». Le montage tarantinesque de Claude Baechtold n’épargne ni ses camarades ni sa propre couardise. […] Toujours à l’affût d’une info inédite, ils accomplissent leur travail entre conscience journalistique aiguisée et grosse déconnade. La peur de mourir à chaque passage de checkpoint sert de catalyseur et de révélateur à ces talentueux pieds nickelés. […] Démarrée sur un ton caustique, cette histoire d’amitié (et d’engueulades) sur fond de géopolitique se mue en un touchant voyage initiatique. » Julien Bordier, Le Nouvel Obs

? Pre?ce?de? du court me?trage Rêves Party (Amélie Prévot, Marion Christmann – 3 min, 2022)