Le Conseil constitutionnel proclame Emmanuel Macron élu président de la République

Publié le 28/04/2022 - 08:33
Mis à jour le 28/04/2022 - 08:24

Le président du Conseil constitutionnelLaurent Fabius, a proclamé ce mercredi 27 avril 2022 Emmanuel Macron élu président de la République pour avoir recueilli la majorité absolue des suffrages, 58,55 %, dimanche lors du second tour de l’élection présidentielle.

Emmanuel Macron © Equipe campagne Emmanuel Macron
Emmanuel Macron © Equipe campagne Emmanuel Macron

"Le Conseil constitutionnel a procédé aux opérations de recensement et de contrôle", a indiqué M. Fabius, en faisant état d'"irrégularités" constatées dans 48 bureaux de vote, conduisant les Sages à annuler 20.594 suffrages, soit 0,06 % des suffrages exprimés. "Dans l'ensemble, les règles du processus électoral ont été respectées", a estimé le président du Conseil.

  • Sur un total de 48.752.339 électeurs inscrits, 35.096.478 ont voté, soit un taux d'abstention de 28,01 %, le deuxième plus important sous la Vè République lors d'un second tour d'élection présidentielle. Le Conseil constitutionnel a recensé 2.333.904 bulletins blancs, réduisant le nombre de suffrages exprimés à 32.057.325. Parmi ceux-ci, 18.768.639 se sont portés sur Emmanuel Macron (58,55 %), contre 13.288.686 pour Marine Le Pen (41,45 %).

"Emmanuel Macron ayant recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés, le Conseil constitutionnel, en ce 27 avril 2022, proclame Monsieur Emmanuel Macron élu président de la République", a annoncé Laurent Fabius, en indiquant que le mandat du nouvel élu "débutera à compter du 14 mai 2022 à 0H00".

Parmi les bureaux dont les suffrages ont été annulés en raison d'irrégularités figure celui de la commune de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques), dans lequel le candidat malheureux du premier tour Jean Lassalle "a publiquement mis en scène son abstention et a pris la parole pour exprimer, devant l'urne, son refus de participer à l'élection" avant de diffuser la vidéo sur les réseaux, rappelle le Conseil dans un communiqué, en évoquant par ailleurs d'"éventuelles poursuites pénales".

Le déroulé du scrutin dans une église dont le confessionnal faisait office d'isoloir, l'absence de membre du bureau de vote pendant le scrutin, l'absence d'isoloir, la non-exigence d'une pièce d'identité, la fermeture du bureau de vote avant l'heure légale ou une urne non-verrouillée font partie des autres raisons qui ont conduit le Conseil à annuler les suffrages dans plusieurs bureaux.

(Source AFP)

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