vers un « British-exit » ?
"Pour moi, la place de la Grande-Bretagne (...) est dans l'Union européenne. C'est l'intérêt de la Grande-Bretagne et de l'UE", a affirmé le commissaire sur Europe 1, tout en prévenant des risques d'une sortie de l'Union. "Toutes les études économiques le montrent: le coût économique et politique d'un Brexit (sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, NDLR) serait considérable et d'abord pour le Royaume-Uni qui perdrait les avantages liés au marché intérieur ou aux politiques communes", a ajouté M. Moscovici.
"Aujourd'hui, il y a un nouveau gouvernement britannique et c'est à lui de faire ses choix", a-t-il admis. A peine réélu, M. Cameron a réitéré sa principale promesse: l'organisation d'ici 2017 d'un référendum sur le maintien ou pas du pays dans l'Union européenne.
Une perspective qui inquiète ses partenaires européens en raison de la possibilité d'un "Brexit", une contraction de British-exit désignant une sortie du club des 28.