La culture post Sonorama au menu du conseil municipal
Le conseil municipal de Besançon va aborder mardi soir le chantier de la culture. Un dossier brûlant.
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Le conseil municipal de Besançon va aborder mardi soir le chantier de la culture. Un dossier brûlant.
Dans un communiqué, le conseiller municipal constate que «la liste des couacs s’allonge» et réclame de la part de la municipalité plus de «réflexion» et moins «d’éclats de voix».
Dans une page entièrement consacrée à l’adjoint à la Culture de Jean-Louis Fousseret, la Presse Bisontine évoque les projets culturels du «bad boy» de la mairie. Impossible de ne pas revenir sur le couac de Sonorama que Yves-Michel Dahoui assume. «Cela fait partie du bilan», estime-t-il sans remords ni regrets.
Il faudra certainement des mois et des mois pour que les créanciers de Sonorama soient payés. Pour défendre leurs intérêts, ils viennent de créer une association. Environ 170 000€ sont encore à récupérer.
Principal accusé pour le non paiement des factures aux fournisseurs bisontins, Orphaz, en redressement judiciaire, réagit dans un communiqué. C’est pas moi, c’est les autres…
Dans une interview accordée à L’Est Républicain, le patron de Troisième Pôle à l’origine de Sonorama dit ne rien devoir à quiconque et accuse Orphaz, le deuxième opérateur qui est en redressement judiciaire. Autrement dit les fournisseurs bisontins non payés ne sont pas près d’être réglés.
Après Pascal Bonnet, c’est Jacques Grosperrin et Jean Rosselot qui réagissent après l’abandon par la Jean-Louis Fousseret de Sonorama qualifiée de «déconfiture» et de «déroute» par le conseiller municipal UMP.
Feu Sonorama, vives les «estivales d’été» ? C’est le conseiller municipal Philippe Gonon du Mouvement Démocrate qui propose de remplacer Sonorama par un festival qui prendrait place à la Citadelle de Besançon.
Dans un communiqué, Pascal Bonnet, conseiller régional et conseiller municipal UMP de Besançon évoque la décision du maire d’arrêter Sonorama comme « un retour à la réalité ».
Échec culturel et non paiement des prestataires locaux, l’ardoise est lourde pour les organisateurs du festival. Las de tous ces déboires, le maire de Besançon vient d’annoncer sa volonté d’en finir avec Sonorama.
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