Affaire Grégory : Jacqueline Jacob autorisée à rentrer chez elle

Publié le 21/11/2017 - 08:39
Mis à jour le 29/01/2018 - 10:28

La chambre de l’instruction de Dijon a accepté ce lundi 20 novembre 2017 de laisser rentrer chez elle Jacqueline Jacob, mise en examen avec son mari Marcel pour l’enlèvement et la séquestration suivis de la mort de leur petit-neveu Grégory en 1984, ont annoncé ses avocats.

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La septuagénaire était tenue éloignée de son domicile d'Aumontzey, dans les Vosges, depuis cinq mois. Cet assouplissement de son contrôle judiciaire intervient trois jours après l'audition de la suspecte par la juge d'instruction. Toutefois, Jacqueline Jacob ne pourra toujours pas entrer en contact avec son époux, qui doit être interrogé le 4 décembre par la juge.

"C'est un vrai pas en avant important pour l'évolution du dossier", "un premier pas" vers la mise hors de cause de Mme Jacob, a déclaré à l'AFP Me Frédéric Berna, l'un de ses conseils. "C'est le signe que la chambre de l'instruction prend en considération les éléments martelés par la défense", notamment "l'alibi" des époux Jacob, a ajouté l'avocat, selon qui il est prouvé que le couple était au travail au moment des faits.

L'arrestation à la mi-juin des Jacob, jamais inquiétés auparavant, avait relancé cette affaire qui demeure une énigme depuis que le petit garçon de 4 ans avait été retrouvé, pieds et poings liés, dans les eaux de la Vologne. Brièvement écroués, ils avaient depuis l'obligation de résider séparément et loin de leur domicile. Mme Jacob se trouvait dans le Bas-Rhin. "La deuxième étape, c'est que Marcel Jacob soit entendu et qu'il puisse lui aussi être autorisé à rentrer chez lui", a ajouté Me Berna.

Les deux septuagénaires sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" auteurs de plusieurs lettres anonymes, très bien renseignées, et d'être impliqués dans le rapt et la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent. Mme Jacob demandait pour la deuxième fois à rentrer chez elle, après une première décision défavorable pour les deux époux fin octobre, contre laquelle leurs avocats s'étaient pourvus en cassation.

Le parquet général s'était encore opposé lundi à l'assouplissement du contrôle judiciaire de Jacqueline Jacob, au motif que "les investigations se poursuivent" et que son mari "n'a pas encore été entendu".

(Source AFP)

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