Le 31 octobre, la chambre de l’instruction avait estimé qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour que l’accusé soit poursuivi pour des faits de meurtre « précédés, accompagnés ou suivis d’un viol », rappelle un communiqué du secrétariat du haut magistrat grenoblois.
N. Lelandais aurait confié à un voisin de cellule avoir « violé » la petite Maëlys
Le parquet avait requis cette requalification des faits suite au versement dans le dossier de la jeune Maëlys, fin 2018, du témoignage d’un voisin de cellule de Nordahl Lelandais, à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Selon lui, l’ex maître-chien lui aurait confié avoir violé la fillette avant de la tuer.
Nordahl Lelandais, qui a depuis été entendu sur ces propos à charge et confronté à son ancien co-détenu, conteste cette version des faits. Il affirme avoir tué Maëlys « involontairement » de plusieurs coups au visage et nie toute agression sexuelle.
De leur côté, les parents de Maëlys et leur avocat attendent une décision sur leur demande de requalification des faits en viol et assassinat prévue pour le 17 novembre.
(AFP)