Hausse des carburants : "une taxation violente et aveugle" (sénateur du Doubs)

Publié le 22/10/2018 - 18:05
Mis à jour le 22/10/2018 - 18:05

Face à la hausse annoncée des carburants, les pétitions lancées en ligne, Martial Bourquin, le sénateur du Doubs a tenu à s’exprimer ce lundi 22 octobre 2018.
 

© IADE-Mochoko via Pixabay ©
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Le sénateur alarme notamment sur "le pouvoir d'achat des familles". : "C’est une taxation violente et aveugle que pratiquent le gouvernement et le président de la République". 

Une taxation "en contradiction avec la loi de transition écologique"

Selon Martial Bourquin, cette taxation est "en contradiction avec la loi de transition écologique qui prévoyait que l’augmentation des carburants polluants devait être compensée par la baisse de la fiscalité globale pour aboutir à une neutralité fiscale (…)".

Le sénateur précise qu'Emmanuel Macron et le gouvernement "mettent en œuvre une fiscalité écologique punitive aux conséquences dramatiques pour les familles". 

Cette dernière impacterait "notamment les plus démunis, parce qu’il s’agit de taxes qui frappent indistinctement les français quelques soient leurs revenus. Ils comblent en ponctionnant les ménages, les trous fiscaux provoqués par la fin de l’impôt sur la fortune et l’exitaxe" .

Pas d'aide sur les véhicules électrique ?

Le sénateur expose une autre problématique : "le gouvernement a supprimé les véritables leviers d’une politique environnementale qui prévoyait une aide de 10 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique et le crédit d’impôt pour la transition énergétique", explique-t-il avant de poursuivre : " J’avoue par ailleurs avoir été très choqué par les déclarations du nouveau ministre de l’agriculture D. Guillaume selon lesquelles “ la nocivité du glyphosate devrait être scientifiquement prouvée “ Monsanto vient d’être lourdement condamné aux États-Unis pour des dégâts irréversibles et parfois mortels sur la santé et à plusieurs reprises.

 En France, les interrogations sur les enfants sans bras ou l’épidémie de cancers du pancréas devraient inciter le ministre à la réserve. Nous comprenons mieux pourquoi le gouvernement a refusé de mettre dans la loi sur l’alimentation la fin du glyphosate", conclut-il.

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