Les salariés de GE à Belfort retardent le départ d'une turbine à gaz

Publié le 07/06/2019 - 16:08
Mis à jour le 08/06/2019 - 08:35

Mise à jour à 16h08 • Plusieurs centaines de salariés de General Electric ont retardé pendant quelques heures vendredi matin le départ d’une turbine à gaz de l’usine de Belfort pour protester contre le vaste plan social qui doit toucher le site, l’intersyndicale en appelant désormais au chef de l’Etat.

Gas Turbine, Rotor on Half Belfort . © GE ©
Gas Turbine, Rotor on Half Belfort . © GE ©

Ces 350 à 400 salariés, selon les syndicats, ont bloqué de 07H45 à 11H00 l'une des entrées du site, empêchant le convoi exceptionnel d'une trentaine de mètres de long de le quitter. Le convoi, qui transportait cette turbine à gaz d'une centaine de tonnes, a  toutefois pu quitter le site vers 13H00, selon Alexis Sesmat, délégué syndical Sud Industrie.

Lors d'une conférence de presse réunie dans l'après-midi, l'intersyndicale, estimant que le ministre de l'Economie Bruno Le Maire "n'est plus un interlocuteur fiable" et n'a "pas pris la mesure" du "plus gros plan social" depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, en a appelé "au chef de l'Etat".

Les syndicats lui ont demandé un rendez-vous à Belfort, en marge de la visite qu'il a prévu d'effectuer lundi à une centaine de kilomèrtres de là, au Musée Courbet de Ornans (Doubs). Ils ont été convoqués le 17 juin pour le lancement du plan social annoncé par l'industriel américain, qui envisage 1.050 suppressions d'emplois en France, dont 800 dans l'entité turbines à gaz de Belfort.

Le rendez-vous du "17 juin lance le cycle d'information et de consultation qui, légalement, se tient en quatre mois. Or, on estime que les conditions ne sont pas réunies", a déclaré Alexis Sesmat à l'AFP. Le syndicaliste fait valoir que Bruno Le Maire "a demandé à General Electric de revoir sa copie" et que la diversification des activités du site, en particulier dans l'aéronautique, prendra "une dizaine de mois", bien au-delà de cette phase de quatre mois.

Pour M. Sesmat, qui souligne que les syndicats veulent faire annuler cette convocation, "il ne faut absolument pas que cette réunion de lancement du plan ait lieu".  Même si une grève n'est "pas à l'ordre du jour", la "mobilisation des salariés va crescendo", a-t-il prévenu.

Lundi, en visite à Belfort, Bruno Le Maire avait appelé General Electric à réduire le nombre de suppressions d'emplois, proposant aussi de soutenir financièrement la diversification du site.  Une pétition en ligne, lancée mercredi et intitulée "Stop au massacre de notre industrie par General Electric: 1.000 emplois délocalisés hors de Belfort", avait recueilli vendredi après-midi plus de 3.900 signatures

(Source AFP)

1 Commentaire

ent
Publié le 7 juin 2019 à 16h38 par grlulu • Membre

Un commentaire

Laisser un commentaire

Société

Dermatose : “Stop au massacre !”, clament des éleveurs mobilisés contre l’abattage massif

Des centaines d'agriculteurs se sont mobilisés mercredi 3 décembre 2025 dans plusieurs départements contre l'abattage massif des troupeaux de bovins en cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), réclamant la fin du "massacre" au lendemain d'une euthanasie très contestée dans une ferme du Doubs.

120 ans de la loi dite de la Laïcité : la Ligue de l’enseignement du Doubs rappelle que cette valeur n’oppose personne…

À l'occasion du 120e anniversaire de la loi de séparation des Églises et de l'État, la Ligue de l'enseignement du Doubs publie un communiqué rappelant la portée essentielle de la laïcité dans la société française. L'association entent réaffirmer ce que représente la laïcité et pourquoi elle constitue l'un des fondements essentiels de la République.

À Besançon, Boban Stanojevic, non-voyant, place l’écoute tactile au cœur du massage

Portée par l’expérience et la sensibilité de Boban Stanojevic, praticien non-voyant, la structure BlindTouch développe une approche du massage centrée sur l’écoute tactile et l’adaptation à chaque personne. Comme il nous l’explique, l’initiative repose sur ”une approche du massage fondée sur l'écoute, la précision et l'adaptation à chaque corps”.

Dermatose nodulaire : les 83 vaches du cheptel de Pouilley-Français abattues. La préfecture du Doubs explique.

La secrétaire générale de la préfecture du Doubs, Nathalie Valleix, entourée de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations ainsi que de la Direction départementale des territoires, a réuni la presse mardi 2 octobre 2025 à 17 h. Cette prise de parole intervenait après une journée de mobilisation d’agriculteurs au Gaec de Pouilley-Français, où 83 vaches ont été abattues en raison d’un cas confirmé de dermatose nodulaire contagieuse.

Dermatose nodulaire : Grangier interpelle Genevard sur la menace d’abattage à Pouilley-Français

Dans un courrier daté de ce mardi 2 décembre, la députée du Doubs Géraldine Grangier s’adresse à la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Annie Genevard, pour dénoncer la ”situation extrêmement préoccupante” que traverse une famille d’exploitants agricoles à Pouilley-Français, et demander un traitement plus mesuré du dossier sanitaire.

Dermatose nodulaire dans un élevage à Pouilley-Français : le TA rejette la requête du SUJ, les 82 bêtes seront abattues

Le 2 décembre 2025, le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a rejeté la requête déposée par le Syndicat des usagers de la justice (SUJ), agissant pour le compte d’un exploitant agricole de Pouilley-Français. Le syndicat sollicitait notamment la suspension de l’arrêté préfectoral du 28 novembre 2025 déclarant une infection de dermatose nodulaire contagieuse bovine dans un troupeau de 82 bovins.

Climat électoral à Besançon : une étude éclaire les forces en présence à l’approche des municipales 2026

En novembre 2025, l’Ifop a réalisé pour la Fédération départementale Les Républicains du Doubs une enquête détaillant l’état de l’opinion politique à Besançon. Publiée en novembre 2025, elle dresse un panorama du climat électoral local, des niveaux de notoriété des principales personnalités bisontines, ainsi que du souhait de réélection accordé à la maire actuelle, Anne Vignot.

Remboursement des fauteuils roulants, prime de Noël, Parcoursup… Ce qui change à partir du 1er décembre 2025

Qui dit nouveau mois, dit nouveautés et le mois de décembre n'échappe pas à la règle. Économie, santé, éducation... On fait le point sur les changements qui pourront concerner les Français à partir du 1er décembre 2025. 

Téléthon 2025 : la mobilisation s’intensifie en Bourgogne–Franche-Comté

Le Téléthon 2025 se déploie en France y compris en Bourgogne–Franche-Comté les 5 et 6 décembre 2025 avec un message fort : "Nous faisons bouger les lignes". Entre avancées en thérapie génique, immersion dans les laboratoires et initiatives locales originales, cette édition met en lumière la mobilisation de tous pour faire progresser la recherche et sauver des vies.

La Région Bourgogne-Franche-Comté triplement récompensée aux Prix Territoria 2025

La Région Bourgogne-Franche-Comté a été largement distinguée lors des Trophées Territoria 2025, en recevant trois prix saluant des initiatives innovantes menées sur son territoire. La cérémonie s’est tenue le vendredi 21 novembre 2025 dans la salle des fêtes de la mairie de Paris, en présence de plusieurs élus régionaux.

Acheter responsable en Bourgogne Franche-Comté : le Pôle Ressources IAE lance son catalogue

Le Pôle Ressources Insertion par l’Activité Économique Bourgogne-Franche-Comté a dévoilé vendredi 28 novembre 2025 son nouveau catalogue d’idées d’achats responsables, un outil destiné à renforcer les liens entre acheteurs publics ou privés et Structures d’insertion par l’activité économique (SIAE). Ce nouveau document vise à rendre plus visible l’offre sociale, locale et environnementale portée par plus de 200 structures régionales.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.18
couvert
le 04/12 à 06h00
Vent
1.01 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
94 %