Réseau de contrefaçon de Romanée Conti : deux Italiens interpellés...

Publié le 21/10/2013 - 16:27
Mis à jour le 21/10/2013 - 16:27

Deux Italiens sous le coup de mandats d’arrêt européens ont été interpellés en Italie dans le cadre du démantèlement d’une 
vaste opération de contrefaçon de Romanée Conti, prestigieux vin de Bourgogne, portant sur plus de deux millions d’euros selon lundi le parquet de Dijon.

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Les deux Italiens, un père et son fils spécialisés dans le négoce de vins, ont été interpellés le 16 octobre lors d'une opération menée dans plusieurs pays d'Europe, coordonnée entre deux juges d'instruction dijonnais et les organismes Eurojust et Europol, précise le procureur de la République de Dijon, Marie-Christine Tarrare. 

Des emballages similaires à ceux utilisés pour commercialiser les produits contrefaits ont été retrouvés au domicile de l'un d'eux, "confirmant les charges" contre eux, indique-t-elle.  La justice française attend désormais "la décision des autorités 
judiciaires italiennes sur la demande d'extradition des deux suspects vers la France", ajoute la magistrate.

400 bouteilles pour deux millions d'euros

Lors de cette opération menée simultanément en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et à Chypre, une vingtaine de domiciles et de d'entrepôts ont ainsi été perquisitionnés et, au total, sept personnes ont été interpellées et entendues. A ce jour, "au moins 400 bouteilles ont été frauduleusement vendues pour une somme avoisinant les deux millions d'euros", selon le procureur. L'enquête avait débuté fin 2012 après le dépôt d'une plainte du domaine vinicole de la Romanée Conti, à Vosne-Romanée (Côte-d'Or), signalant la mise sur le marché français et international de bouteilles contrefaites de l'un des plus prestigieux vins de Bourgogne: l'AOC Romanée Conti.

Sur une parcelle de 1,81 hectare seulement, le domaine produit chaque année environ 6.000 bouteilles, vendues via un réseau de distributeurs exclusifs à des prix situés entre 8.000 à 9.000 euros la bouteille.  Rapidement, les gendarmes avaient mis la main en France sur 69 bouteilles contrefaites. L'enquête, avec le soutien de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), avait mis en évidence, début 2013, l'existence d'une organisation structurée.

Le 8 mars dernier, le parquet avait ouvert une information judiciaire notamment pour escroquerie en bande organisée.  L'enquête se poursuit, "d'autres suspects sont recherchés afin de pouvoir mettre en évidence l'ensemble de de la chaîne de contrefaçon", indique, lundi dans son communiqué, le procureur, selon lequel "il n'est pas possible pour l'instant de connaître avec précision le nombre de bouteilles contrefaites mises sur le marché et négociées".

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Justice

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