Enquête Besoins en main-d’œuvre des entreprises (BMO)
Réalisée tous les ans, l’enquête « Besoins en Main-d’œuvre (BMO) » est utilisée comme outil d’aide à la décision par Pôle emploi pour mieux connaître les intentions des établissements en matière de recrutements.
En Bourgogne Franche-Comté 22.500 établissements ont répondu à l’édition 2021 (27,5% de taux de retour), dont 830 à une enquête complémentaire plus détaillée.
Une stabilité des intentions d'embauche en 2019 et 2021 dans le Doubs
Le Doubs représente presque un projet de recrutement sur dix de la région, avec 16.000 embauches envisagées en 2021, contre 16.930 en 2019.
La part des entreprises envisagent de recruter cette année est en légère baisse dans le Doubs : 23,6% en 2021 ( 23,5% en 2019), soit légèrement en deçà de la moyenne régionale (23,1%).
Plus de la moitié des projets (53%) concernent des emplois durables (CDI) essentiellement liés à des remplacements suite à des départs définitifs de salariés (42%), à de nouvelles activités (28%) et à un surcroît d’activité (23%).
Les entreprises du secteur des services sont les plus recruteuses, avec 63 % des embauches annoncées dans le département et 10.043 projets d'embauche (53 % en Bourgogne Franche-Comté )
Suivent
- les industries manufacturières (1.856 projets),
- le commerce (1.145 projets),
- la construction (1 411 projets)
- l’industrie agroalimentaire et l’agriculture (944 projets)
En termes de métiers, les fonctions liées à la vente, au tourisme et aux services représentent 35 % des projets du Doubs. 15 % des projets concernent les fonctions sociales et médico-sociales et 14 % les ouvriers des secteurs de l’industrie.
L'étude de Pôle Emploi montre sur les difficulté de recrutement concernent les métiers de la construction (couvreurs, plombiers, chauffagiste), du travail du bois et de l’ameublement et des aides à domicile.
Et en 2020 ?
- 31 % des établissements ont cherché à recruter en 2020, dont les ¾ ont recruté autant que prévu et un sur dix a recruté plus que prévu.
- Un peu moins de 10 % des établissements de la région ont renoncé à recruter alors qu’il pensait le faire avant la crise sanitaire.
- Parmi les établissements qui n’ont pas réussi à recruter en 2020, un sur trois considère que la crise est responsable de l’échec du recrutement.