Avec Mads Pedersen, le Tour de France garde l'accent danois

Publié le 15/07/2022 - 19:03
Mis à jour le 16/07/2022 - 07:21

Le Tour 2022, qui est parti de Copenhague, continue à sourire aux Danois : Mads Pedersen a gagné la treizième étape, vendredi 15 juillet à Saint-Étienne, où Jonas Vingegaard a prolongé son bail avec le maillot jaune.

 © Tour de France 2022
© Tour de France 2022

Pedersen a signé le troisième succès danois de la semaine, après Magnus Cort Nielsen à Megève (mardi) et Jonas Vingegaard au col du Granon (mercredi). Le champion du monde 2019 s'est imposé pour la première fois dans le Tour, au bout d'une chaude journée, usante pour l'ensemble du peloton.

"Mads avait des jambes de feu"

Pour gagner au terme des 192,6 kilomètres, le Danois a disposé de ses deux derniers compagnons d'échappée. Devant le stade Geoffroy-Guichard, l'antre historique des "Verts", il a lancé le sprint de loin pour battre nettement le Britannique Fred Wright et le Canadien Hugo Houle.

Les autres membres de l'échappée, qui n'ont pu suivre l'attaque de Pedersen à douze kilomètres de l'arrivée, ont terminé à une trentaine de secondes. L'Italien Filippo Ganna et le Suisse Stefan Küng, deux des plus grands rouleurs actuels, ont buté sur le dernier obstacle alors qu'ils visaient eux aussi leur premier succès d'étape dans le Tour. "Mads avait des jambes de feu", a reconnu Küng qui a pu se rendre compte de la force du Danois.

En 2019, le Suisse avait terminé troisième du sprint en comité très restreint dans le championnat du monde remporté par Pedersen à Harrogate, dans le froid et la pluie du Yorkshire. Tout le contraire des conditions rencontrées entre le Bourg d'Oisans et Saint-Étienne, où le thermomètre a dépassé largement les trente degrés.

Contrôler l'écart

Au lendemain de l'Alpe d'Huez, le peloton est sorti du massif alpestre à grande vitesse, à plus de 45 km/h. Une échappée de sept coureurs s'est formée en deux temps : Ganna, Küng et Jorgenson dès le 30e km, puis Houle, Pedersen, Simmons et Wright 21 km plus loin.

L'équipe Lotto, jusqu'à la chute de son sprinteur australien Caleb Ewan, et l'équipe Alpecin se sont dévouées pour contrôler l'écart de l'ordre de deux minutes. La poursuite a cessé à 47 kilomètres de l'arrivée avant que BikeExchange décide de relancer l'allure puis capitule aux quinze kilomètres. À l'avant, Pedersen s'est montré le plus fort. Il a porté la première attaque, sur un faux-plat, pour diviser l'échappée et mieux contrôler ses adversaires, avant de porter l'estocade finale au sprint et donner son premier bouquet à l'équipe Trek.

"On espérait une journée cool, c'était une journée chaude et finalement difficile"

A l'opposé, nombre de coureurs sont apparus fatigués par le rythme très soutenu chaque jour et les conditions climatiques. "J'aime bien la chaleur mais aujourd'hui c'était presque la canicule", a estimé Vingegaard, qui a franchi la ligne au sein du peloton, à près de six minutes du vainqueur. "Il faut se refroidir constamment, faire descendre la température corporelle, s'hydrater", a énuméré le maillot jaune. "On espérait une journée cool, c'était une journée chaude et finalement difficile."

Vingegaard a évoqué l'étape suivante et l'arrivée samedi à Mende, favorable aux puncheurs. La pente de la courte montée (3 km à 10,2%) vers l'aérodrome où furent tournées les scènes d'un film à grand succès, La Grande vadrouille, pourrait avantager le dauphin de Vingegaard, le Slovène Tadej Pogacar, très explosif. Mais le maillot jaune n'a affiché aucune inquiétude.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Sport

Merabet, Winterstein, Armand, Gojoashvili… Une soirée exceptionnelle de boxe anglaise le 8 novembre à Besançon

Le Local Boxe Club convie tous les passionnés de noble art à une soirée d’exception au grand Kursaal de Besançon. Le samedi 8 novembre 2025, de 16h00 à 23h00, le public aura droit à un spectacle complet mêlant intensité, technique et émotions avec deux combats professionnels et 20 combats amateurs.

Basket : le BesAC n’y arrive toujours pas…

Les matches se suivent et se ressemblent. Six matches de championnat et six défaites ! Sur de faibles écarts, mais des défaites néanmoins. Ainsi donc le BesAC n'a-t-il pas encore réussi à débloquer son compteur et traine sa misère actuelle en queue de peloton. Pas facile à vivre dans les têtes...

Le BesAC, encore amoindri, ce vendredi contre Loon Plage

Avec un triste bilan de début de saison de cinq défaites en cinq matchs, le BesAC s’apprête à disputer ce vendredi au gymnase des Montboucons, le premier des trois matchs qu’il aura à disputer en 8 jours. Avec la réception de Leon Plage, les Bisontins, amoindris par les blessures de plusieurs joueurs, auront une nouvelle fois fort à faire. 

Ça ne passe toujours pas pour le BesAC

Le bilan de ce début de saison est dur, sévère : quatre matches pour autant de défaites. Le BesAC n'est donc pas parvenu à débloquer son compteur avec ce nouveau revers concédé samedi 4 octobre 2025 sur le parquet du Palais des sports de Besançon. Au terme de cette quatrième journée de championnat, le BesAC occupe donc la dernière place du classement à égalité avec Salon-de-Provence, Charleville et Metz.

Le BesAC vise ce soir un premier succès contre Boulogne/mer

Le BesAC n'aura qu'un objectif ce samedi, celui de débloquer son compteur contre Boulogne/mer en allant chercher une première victoire au palais des sports de Besançon. En effet, la formation bisontine reste sur une série de trois défaites en ce début de championnat, au même titre que Berck, Salon-de-Provence, Metz et Charleville.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.69
légère pluie
le 20/10 à 12h00
Vent
6.02 m/s
Pression
1005 hPa
Humidité
88 %