L'homme âgé de 32 ans a été mis en examen "pour évasion en bande organisée et placé de nouveau en détention provisoire, dans un établissement pénitentiaire distinct de la maison d'arrêt de Dijon", a indiqué le parquet dans un communiqué. Ce détenu était en détention provisoire pour violences conjugales.
L'autre fugitif, considéré comme "dangereux", est toujours en fuite. Il a échappé dimanche à une vaste opération policière qui a mobilisé une trentaine d'effectifs dans un quartier sensible de Besançon où il avait été repéré. Cet évadé n'est âgé que de 19 ans mais il a déjà été condamné à une dizaine de reprises pour des violences aggravées et enlèvement notamment. Il se situe "dans le registre de la criminalité organisée", a récemment indiqué le parquet de Montbéliard, qui instruit l'affaire contre lui. Il était en détention provisoire à Dijon après avoir été mis en examen pour tentative d'assassinat et association de malfaiteurs.
Un Bisontin interpellé
En revanche, l'opération menée à Besançon a permis l'interpellation d'un Bisontin âgé de 19 ans, un des proches du dernier fugitif et par ailleurs ex-codétenu. Il a été placé en garde à vue pour complicité d'évasion en bande organisée et association de malfaiteurs.
Dimanche, une complice présumée de 25 ans, qui a pris dans son véhicule les deux évadés, a été mise en examen à Dijon pour "complicité d'évasion en bande organisée" et "association de malfaiteurs" et placée en détention provisoire. La jeune femme a affirmé que "l'homme l'ayant appelée lui avait déclaré qu'il avait été libéré légalement de détention et qu'il était accompagné d'un ami". Lors d'une perquisition à son domicile, des drones ont été découverts mais la mise en cause conteste qu'ils aient pu servir à des livraisons illicites en prison.
Jeudi tôt dans la matinée, les deux détenus s'étaient évadés de la maison d'arrêt de Dijon, un établissement vétuste, en sciant les barreaux de leur cellule avec une simple lame de scie à métaux, vraisemblablement livrée par drone.
(AFP)


