Depuis l'ouverture du festival Bien urbain ce samedi, de nombreuses œuvres ont été présentées au public. Certaines sont encore visibles.
Une peinture murale évolutive aux Prés-De-Vaux
Depuis ce week-end, les deux artistes Blo et Duncan Passmore peignent le mur situé au 6 avenue de Chardonnet. Inspirés par les recouvrements incessants entre graffiti et peintures de censure, les deux artistes développent en duo une peinture abstraite évolutive. À découvrir jusqu’au 12 juin.
Le visiteur, détournement d’un panneau publicitaire
Martin Le Chevallier utilise un panneau de l’arrêt de bus, situé sur la place du 8 septembre, pour s’adresser aux passants. Des textes courts et verts sur fond noir, écrits à la première personne, s’affichent régulièrement sur l’écran, procurant l’illusion que le panneau exprime ses pensées. Martin Le Chevallier souhaite ainsi inciter à une réflexion sur la collecte de données et sur toutes les connaissances, jusqu’au plus intimes, que les marchands souhaitent avoir sur nous afin de mieux nous toucher. À découvrir jusqu’au 15 juin.
Pigeonner, un pigeon sur Vauban
Habitué à détourner la signalisation de nos espaces urbains, cet artiste modèle ses pigeons à la manière des sculptures animalières du 19e siècle, en utilisant la même patine que la statue sur laquelle le pigeon vient se poser. Alors que les statues en bronze dans l’espace public sont des marqueurs historiques, le pigeon, lui, est souvent considéré comme un nuisible dans nos vies urbaines. Dans cet œuvre, il accompagne Vauban, l’un de ces personnages figés pour l’éternité. À découvrir jusqu’au 14 juin.