"C'est un sujet de vigilance, d'attention, nous nous exprimerons le moment venu si cela est nécessaire", a-t-il ajouté lors de cette émission organisée aussi par le quotidien Le Monde. Un euro trop fort pèserait sur la compétitivité des produits européens dans le commerce mondial. L'euro s'est fortement apprécié, notamment à la faveur de l'affaiblissement du dollar américain provoqué par les inquiétudes sur la dette publique américaine et la paralysie budgétaire de l'Etat fédéral de Washington début octobre, ainsi que par la politique monétaire ultra-accomodante de la Réserve fédérale américaine.
"Il y a des facteurs notamment américains (...) que je pense être conjoncturels", a déclaré M. Moscovici, rappelant que le sujet était régulièrement débattu par les banquiers centraux et les ministres des Finances.
Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré vendredi ne pas avoir de "préoccupation spécifique" au sujet du taux de change de l'euro. "En termes nominaux et en termes effectifs réels, qui est ce qui compte le plus, nous sommes à l'intérieur d'une tranche vue ces 10 dernières années", a déclaré M. Asmussen au quotidien Il Sole 24 Ore paru vendredi. Vendredi soir l'euro valait 1,3801 dollars.
(Source : AFP)