Visite de Jean-Michel Blanquer dans le Doubs

Publié le 07/10/2019 - 09:30
Mis à jour le 07/10/2019 - 09:36

Le ministre de l’Éducation nationale est en visite dans le Doubs lundi 7 octobre 2019. Il s’est rendu à l’école primaire Bourgogne dans le quartier Planoise de Besançon à 9h30. Après un accueil en musique, il devrait échanger autour d’une table ronde avec les enseignants sur le dédoublement des classes de CP et CE1 et l’école inclusive.

Le ministre de l’Éducation nationale visitera une classe de CE1 lundi 7 octobre 2019 dans le quartier Planoise de Besançon avant de se rendre en fin de matinée dans un lycée professionnel à Montbéliard. Dans l’après-midi, il visitera trois classes de l’école élémentaire de Blamont. Le Snes estime que Jean-Michel Blanquer évite de visiter un lycée d’enseignement général. « Et pour cause » selon le syndicat qui explique que le ministre ne serait « pas sûr de l’accueil qui lui serait réservé… »

A la demande du SNUipp-FSU, trois représentants du syndicat seront reçus vers 10h30 à la préfecture de Besançon pour une audience avec le ministre.

Direction ensuite le pays de Montbéliard au lycée professionnel des Huisselets peu avant midi. Il sera  notamment question des Campus des métiers. Le ministre devrait prendre son repas au self avec des élèves du lycée.

Vers 15h15, il sera attendu à l’école élémentaire de Blamont, avant un temps d'échanges avec les maires du territoire et les directeurs d’école pour répondre à la salle des fêtes de Blamont aux questions et témoignages sur la ruralité.

Pour le Snes, le ministre a préféré ne pas visiter un lycée d'enseignement général après la réforme du lycée "imposée" selon le syndicat "au pas de charge, malgré des avis contraires provenant d’institutions comme le Conseil Supérieur de l’Éducation et des organisations syndicales enseignantes"

Le Snes estime que que la réforme vire "au cauchemar" et cite plusieurs raisons :

La plupart des élèves n’ont pas de manuels faute de moyens.
Les élèves n’ont pas toujours eu la possibilité de choisir les spécialités qu’ils voulaient à cause de contraintes matérielles : emploi du temps trop compliqué ou spécialité pas ouverte dans leur établissement.

Le concept de classe est vidé de son sens : dans chaque discipline, les élèves se trouvent dans des groupes différents, ils ne sont plus ensemble qu’en français et en histoire ; désormais pas moins de 30 profs interviennent dans une même classe. Cela vient des spécialités et des contraintes d’emploi du temps qui y sont liées. Le suivi des élèves et la simple tenue des conseils de classe deviennent un véritable casse-tête pour les proviseur.e.s.

Les programmes sont très denses et certains chapitres d’un très haut niveau, ce qui mettra un certain nombre d’élèves en difficultés.

Les futures épreuves de bac ne sont toujours pas clairement définies. Le calendrier des épreuves s’étale sur janvier, février, avril, mai, juin, va miter toute l’année scolaire et entraîner perte d’heures de cours et surcharge de travail.
Les problèmes techniques se multiplient : la banque de sujets promise pour janvier connaît un bug informatique, l’application chargée de scanner et anonymer les copies en établissement ne fonctionne pas comme prévu, ni celle chargée de collecter les notes du bac -et il y en aura beaucoup...

Les conditions d’inscription des élèves de première au bac sont floues, notamment les possibilités de choix des langues vivantes : peut-être que les élèves ayant une autre langue maternelle que le français devront payer des cours par correspondance pour avoir le droit de présenter cette langue au bac.

Le ministère ne donne pour l’instant aucune réponse aux nombreuses interrogations qui remontent des académies. La gestion de tous les problèmes matériels est renvoyée au local, à « l’autonomie des établissements », provoquant stress et sentiment d’abandon, à l’instar de ce qui se passe dans le premier degré avec les directeurs d’école.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Education

Gabriel Attal appelle la Nation à se mobiliser contre la violence des jeunes

+ Nouvelles mesures • "Mobilisation générale" et "sursaut d'autorité", Gabriel Attal a promis une réponse rapide de son gouvernement, avant l'été, à l'"addiction à la violence" d'une partie de la jeunesse, lors d'un déplacement jeudi 18 avril 2024 dans la ville de Viry-Châtillon (Essonne) pour son centième jour à Matignon.

La CCI Saône Doubs encourage les entreprises locales à prendre des élèves secondes en stage

La Chambre des Commerces et de l'Industrie Saône - Doubs propose aux entreprises du territoire d'envoyer par le biais du site 1jeune1solution des offres de stage pour la période du 17 au 28 juin. Cette plateforme permet de répertorier les offres des entreprises, associations ou d'autres organismes où les élèves peuvent candidater.

Une quarantaine d’élèves du lycée Pergaud en voyage à Espagne…

Quarante-neuf élèves du lycée Pergaud de Besançon ont participé à un voyage culturel et linguistique à Valencia en Espagne du 7 au 12 avril 2024. Les élèves émanant de la section européenne espagnol et des classes technologiques ST2S, ont été accompagnés par leurs professeures Mesdames Mougenot, Lallemand, Jeanningros et Ferreira-Lopes.

Une vingtaine d’écoles bisontines reçoivent un arbre jumeau de la place de la Révolution

Dans le cadre de la végétalisation de la place de la Révolution, la Ville de Besançon a organisé jeudi 11 avril 2024 une cérémonie avec 476 enfants issus de 21 écoles bisontines. Un arbre, ayant son jumeau place de la Révolution, est ainsi remis à chaque école. Ils seront plantés à l’automne prochain.

Partiel blanc pour les premières années de médecine...

Comme chaque année, le Tutorat Santé Besançon organise un examen classant blanc le 4 mai pour les Pass (Parcours accès santé spécifique) et l’après-midi du 3 mai pour les Las (Licence à accès santé). Cet évènement, plus communément appelé “partiel blanc”, totalement gratuit et accessible à tous, se déroulera dans les locaux de la faculté de médecine.

Réforme du “choc des savoirs” : le Snes-FSU dénonce un “tri social” des élèves

Les syndicats Snes-Fsu et Sud Éducation, accompagnés de quelques enseignants, se sont mobilisés mardi 2 avril 2024 devant le rectorat de Besançon afin de s’opposer à la réforme du "choc des savoirs" annoncée par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.43
légère pluie
le 24/04 à 12h00
Vent
3.55 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
69 %