Trois départements francs-comtois sur quatre restent fidèles à Sarkozy

Publié le 06/05/2012 - 23:13
Mis à jour le 07/05/2012 - 10:50

La Franche-Comté n’a pas suivi l’élan national en faveur de François Hollande. Seul le Territoire de Belfort a basculé.

présidentielle 2012

A l’évidence, la Franche-Comté aime les chiffres ronds. 51% des voix, sans virgule, pour Nicolas Sarkozy, 49% pour François Hollande. La région fait figure d’exception en plaçant le candidat socialiste au second rang avec un déficit de 12 648 voix par rapport au président sortant.

Reste que l’écart se resserre sensiblement entre droite et gauche puisqu’en 2007 Nicolas Sarkozy (55,51%) l’avait emporté sur Ségolène Royal (44,49%) avec une franche avance de 73 664 voix. On peut dire que la Franche-Comté fait de la résistance, mais que la gauche réduit nettement son retard dans la foulée des scrutins intermédiaires.

A l’exception du Territoire de Belfort où François Hollande arrive très légèrement en tête avec une avance de seulement 744 suffrages, le président sortant garde l’avantage dans le Jura (50,58%), en Haute-Saône (50,36%) et, d’une manière plus nette, dans le Doubs (51,91%).

« Les votes nationaux ne sont pas les votes locaux. La Franche-Comté a souvent suivi ce schéma de voter plutôt à droite lors des élections nationales et de plus en plus à gauche lors des élections locales », a estimé hier soir Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional, à gauche, comme les quatre départements de la région. « Maintenant, nous devons mener campagne pour gagner les sièges de députés qui donneront à François Hollande la majorité dont il a besoin pour gouverner », a complété la présidente.

A l’évidence, ce sont désormais les législatives qui vont mobiliser la classe politique. Non sans appréhension et, cela, dans les deux camps.

Le nombre important de triangulaires qui s’annoncent à la vue des résultats du FN lors du premier tour de la présidentielle donne des sueurs froides à la droite traditionnelle qui compte aujourd’hui 11 députés sur 13.

La sérénité n’est pas plus de mise à gauche où il va falloir gérer l’accord EELV-PS qui a désigné un candidat écologiste à Besançon-est, circonscription tant convoitée par le maire socialiste de la capitale régionale Jean-Louis Fousseret. L’accord PS-MRC dans la deuxième circonscription du Territoire de Belfort fait également grincer des dents.

Mais, avant les affres des législatives, il va falloir constituer un gouvernement. Avec ou sans Francs-Comtois ? Des noms circulent dans les coulisses. Nul doute que Pierre Moscovici y trouvera sa place. On murmure également les noms d’Yves Krattinger, président du conseil général de Haute-Saône, spécialiste des collectivités, et de Marie-Guite Dufay qui, en plus d’être une femme susceptible de satisfaire l’exigence de parité édictée par le nouveau président, a fait de la formation son cheval de bataille.

Les résultats du second tour en Franche-Comté

 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Municipales 2026 à Besançon : le Parti radical de gauche rejoint la liste de Jean-Sébastien Leuba

Après avoir soutenu Nicolas Bodin, candidat dissident du Parti socialiste, le Parti radical de gauche s’est finalement rallié au collectif Besançon Forte et Solidaire, conduit par Jean-Sébastien Leuba, a-t-on appris dans un communiqué du 6 novembre 2025. Ce rassemblement regroupe désormais des membres de la société civile, CAP21, Place publique, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche.

Sécurité et narcotrafic : Jérôme Durain embarque les Régions à prendre part aux réflexions nationales

À l'occasion du 21e Congrès des Régions de France, le conseil des régions a annoncé la création d'un groupe de travail consacré aux questions de sécurité et de prévention. Tandis qu'elles n'ont pas la compétence de la sécurité, elles souhaitent mlagré tout renforcer leur place dans la réflexion nationale sur ces sujets. Cette nouvelle instance sera présidée par Jérôme Durain, président de la Région Bourgogne Franche-Comté, lui qui était surnommé 'Monsieur Narcotrafic' lorsqu'il était sénateur.

Budget de l’Éducation nationale 2026 : Laurent Croizier plaide pour une école “stable et sereine”

Lors de l’audition du ministre de l’Éducation nationale Édouard Geffray, le député du Doubs Laurent Croizier (groupe Démocrate) a présenté les priorités de son groupe concernant les crédits de la mission ”Enseignement scolaire” du projet de loi de finances pour 2026.

Eaux pluviales : Grand Besançon Métropole veut préparer le territoire aux orages de demain

Après deux années d’étude, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et Christophe Lime, vice-président en charge de l’Eau et de l’Assainissement, soumettront au débat communautaire ce jeudi 6 novembre 2025, un document stratégique sur la gestion des eaux de pluie. Objectif : anticiper les effets du changement climatique et mieux encadrer l’urbanisation.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Océane Godard dénonce l’implantation de Shein à Dijon : “le symptôme criant de l’abandon de nos valeurs”

L’ouverture prochaine d’un magasin Shein dans le centre-ville de Dijon provoque de vives réactions politiques. La députée de la Côte-d’Or, Océane Godard (PS), a publié le 4 novembre 2025 un communiqué dans lequel elle dénonce "un symbole de la faiblesse politique de l’Union Européenne et une menace pour nos territoires".

Ludovic Fagaut en photo avec Bilel Latrèche : une amitié qui fait polémique en pleine campagne à la mairie de Besançon

Le candidat Les Républicains à la mairie de Besançon, Ludovic Fagaut, est parti en voyage privé à Marrakech, où il y a retrouvé sur place son ami Bilel Latrèche. Un séjour à titre personnel qui aurait pu passer inaperçu… si des photos publiées le 30 octobre 2025 n’avaient déclenché une vive controverse sur les réseaux sociaux. En cause : la présence de Bilel Latrèche, condamné à une peine de prison avec sursis pour violences conjugales en août dernier par le tribunal correctionnel de Dijon.

Le PCF appelle à “retrouver le chemin de l’union” de la gauche dans les grandes villes du Doubs

Dans un communiqué diffusé le 1er novembre 2025, le conseil départemental du Parti communiste français (PCF) du Doubs plaide pour une relance de l’union des forces de gauche à l’approche des élections municipales, notamment à Besançon, Pontarlier et Montbéliard. Le parti déplore une dynamique de rassemblement aujourd’hui "vacillante" malgré, selon lui, de nombreuses convergences programmatiques.

Le secrétaire de la section PS de Besançon démissionne et pointe des ”comportements problématiques”

Joachim Taïeb, secrétaire de la section du Parti socialiste de Besançon agglomération depuis juin 2025, a annoncé sa démission dans un courriel adressé à l’ensemble des militants socialistes locaux. Dans ce message, il évoque des difficultés internes et des comportements qu’il juge "problématiques", tout en affirmant rester adhérent du parti. 

Municipale 2026 à Besançon : Anne Vignot s’explique dans une lettre ouverte

Anne Vignot, maire EELV de la ville de Besançon également candidate pour l’élection municipale 2026, a souhaité s’exprimer dans une lettre ouverte aux Bisontin(e)s et "à toutes les personnes, partis et mouvements politiques qui appellent de leurs vœux cette union et la victoire de la gauche et des écologistes".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.71
couvert
le 07/11 à 21h00
Vent
0.94 m/s
Pression
1012 hPa
Humidité
90 %