Affaire des chats congelés : les animaux survivants ne seront finalement pas saisis

Publié le 07/08/2020 - 11:55
Mis à jour le 07/08/2020 - 12:02

Malgré la découverte des cadavres d’une trentaine de chats dans le congélateur d’un retraité à Chapelle-des-Buis le 28 juillet 2020, les services vétérinaires de la préfecture du Doubs estiment que les animaux survivants ne sont pas maltraités, au grand dam de la SPA de Besançon…

© Alexas CC0 PXB ©
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Le 28 juillet 2020, les policiers ont découvert une trentaine de chats dans un congélateur d'une maison insalubre de Chapelle-des-Buis jonchée d'excréments animaux et humains, de centaines de sacs plastiques.

Le propriétaire, un retraité de 77 ans, a expliqué que "comme il ne savait pas quoi faire des chats morts, il les a congelés". Les noms des chats congelés étaient indiqués sur les sacs contenant les cadavres.

Une quarantaine de chats vivent toujours dans la maison située à Chapelle-des-Buis.

Pas de maltraitance caractérisée

Jeudi 6 août, les services vétérinaires se sont déplacés sur place. La direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations estime que les chats ne sont pas maltraités et ne sont pas malades. Concernant la trentaine de chats congelés, si les services vétérinaires admettent l'aspect déconcertant, il ne s'agit pas en outre d'une infraction caractérisée.

Vers une mise en demeure de stérilisation ?

En revanche, les services vétérinaires estiment que la densité des animaux pose problème. Ils préconisent une obligation de stérilisation des chats sous un mois avec mise en demeure de tous les identifier sous six mois, ce que le propriétaire s'est engagé à réaliser.

La SPA de Besançon qui avait alerté de la situation ne voit pas les choses de la même manière et devrait contacter des fondations ou associations de protections d'animaux dotés de services juridiques afin de déposer un éventuel recours devant la justice.

Fin juillet Sandra Majstorovic, responsable des enquêtes de maltraitante à la Spa de Besançon, estimait que le retraité souffrait du syndrome de Noé. "Ces gens sont généralement dans le déni, ils pensent faire le bien alors que, du fait de l'accumulation, il ne peuvent pas prendre soin de leurs animaux" et "ne veulent pas appeler à l'aide, car pour eux, il n'y a aucun souci."

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