Besançon montre de quel bois elle se chauffe...

Publié le 01/02/2013 - 19:07
Mis à jour le 02/02/2013 - 10:06

La première pierre de la future chaufferie bois Mallarmé a été posée ce vendredi en début d’après-midi à Besançon. Elle sera opérationnelle en septembre-octobre 2013 et chauffera dès l’hiver prochain l’école maternelle Kergomard, les locaux de la direction des sports et les deux bâtiments communaux parmi les plus énergivores : la piscine Mallarmé et le palais des sports. 

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9e chaufferie bois…

 

À quelques encablures du grand rond-point entre le boulebard Kenedy, la route de Grau et l'avenue léo lagrange, et juste en dessous de la piscine Mallarmé, un nouveau chantier est né ce mois de janvier 2013 pour la construction d'une nouvelle chaufferie-bois de 950 kW.  Le réseau, d'une longueur de 600 mètres, couvrira 90 % des 3.500.000 kWh  des besoins en chauffage des quatre structures. Récemment modernisées, les chaudières gaz seront utilisées en appoint et en cas de problème. 

Pour alimenter la future chaudière, un silo enterré de 240m³ sera approvisionné en 47 livraisons sur la période hivernale par 1.300 tonnes de plaquettes forestières. Le bois, issu de forêts certifiées, proviendra, comme pour les autres chaufferies de la Ville, d'un rayon maximum de 50 km... et la majeure partie des cendres sera valorisée par l'épandage agricole.  

30 % d'économies... 

Le montant global du chantier s'élève à 1,5 million d'euros. L'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'Énergie) participe à cet investissement à hauteur de 650.000 € dans le cadre du dispositif "Fonds Chaleur". Les couts de fonctionnement, en tenant compte du gain sur la facture énergétique, devraient baisser de 30 %, soit un retour sur investissement de l'ordre de 12 années. 

Mais c'est aussi et surtout sur le plan environnemental que Jean-Louis Fousseret a insisté après avoir manipulé un peu de mortier pour la pose de la première pierre. "Les collectivités se doivent d'être exemplaires en matière de protection de l'environnement. Cette chaufferie bois permettra par exemple d'éviter le rejet de 800 tonnes de CO? par an. C’est un quart de l'objectif de réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Avec cette neuvième chaufferie-bois et tous les autres dispositifs (voir ici) la ville de Besançon atteint 27 % d'énergie renouvelable pour couvrir ses besoins en chauffage

Une cheminée de 20 mètres de hauteur

Et quant aux émissions de rejet des particules dans l'atmosphère de la cheminée de 20 mètres de haut qui "pourrait inquiéter les habitants" le maire a indiqué que la ville avait travaillé avec Atmo (association pour la qualité de l'air) et que les la filtration des fumées sera performante avec des émissions inférieures à 20mg/Nm3. " Ma cheminée et celles des particuliers d'ailleurs est largement moins performante..." s'en est d'ailleurs amusé Jean-Louis Fousseret. 

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