Besançon : prison ferme pour une rixe à la sortie d'une discothèque

Publié le 23/09/2014 - 20:37
Mis à jour le 16/04/2019 - 17:21

Deux Bisontins de 19 et 21 ont été reconnus coupables d’avoir agressé un groupe de jeunes qui sortait d’une discothèque de Besançon, dimanche 21 septembre 2014 à l’aube. Ils ont été condamnés à quatre et trois mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Besançon, ce mardi 23 septembre 2014, et à la révocation d’une peine de sursis.

 ©
©

Les versions divergent sur ce qui s'est vraiment passé à la sortie de la discothèque le Copacabana, chemin de Casamène à Besançon, à l'aube du dimanche 21 septembre 2014. Une rixe a éclaté entre un groupe de six jeunes, trois filles et trois garçons, qui sortait de l'établissement nocturne et trois autres jeunes en voiture. Ces derniers étaient jugés en comparution immédiate, ce mardi 23 septembre 2014 devant le tribunal correctionnel de Besançon.
Selon l'accusation, l'un des automobilistes, âgé de 19 ans, a "cogné" une jeune fille au visage, en la menaçant avec son ceinturon, avant de frapper l'un de ses amis avec une bouteille en verre, lui entaillant le crâne. "Oui, il y a eu des coups échangés", mais il "a donné des coups, car lui-même en a reçu", plaide l'avocate du jeune homme, Me Florence Fregeac-Gaillard.

Gaz lacrymogène pour "calmer tout le monde"

Le deuxième automobiliste, âgé de 21 ans, aurait également frappé un jeune homme, qui s’est évaporé à l'arrivée de la police. Mais selon l'avocat du prévenu, Me Christophe Bernard, "personne ne l'a vu donner un coup avec une bouteille" et ce "soi-disant coup est médicalement non prouvé".
Le troisième larron a de son côté aspergé l'ensemble des acteurs de la rixe avec une bombe lacrymogène pour "calmer tout le monde", ce que tous reconnaissent. Poursuivi pour avoir utilisé cette bombe dont l'usage est interdit, il a été relaxé comme le demandait son avocat Me Julien Vernet. Ce dernier a dénoncé "une vision purement manichéenne de l'affaire avec les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, alors que des coups ont été échangés de la part des deux groupes". Son client a en revanche été condamné à 15 jours de prison, aménageables, pour avoir tenté de s'échapper de sa garde à vue.

Déjà condamnés pour violences

La procureure Emeline Herliet, oppose les "versions divergentes et variantes" des deux agresseurs présumés aux "versions constantes" des victimes. Pour le plus jeune, elle requiert six mois de prison, ainsi que la révocation d'un sursis émanant d'une condamnation de 2013.  Pour le plus âgé, elle requiert trois mois d'emprisonnement et la révocation d'un sursis antérieur. Les deux hommes avaient déjà été condamnés à plusieurs reprises pour des faits de violences. Le premier a finalement été condamné à quatre mois de prison, avec mandat dépôt, et à la révocation de son sursis à hauteur de trois mois. Le deuxième a écopé de trois mois de prison, avec mandat de dépôt, et de la révocation du sursis à hauteur trois mois.

Les victimes, n'étaient ni présentent, ni représentées au procès.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : Sandra Simard raconte son “calvaire”

"Je vis comme dans le corps d’une vieille personne” : une première victime présumée de l'anesthésiste Frédéric Péchier, Sandra Simard, a témoigné jeudi 18 septembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs, décrivant un "calvaire" depuis son empoisonnement pendant une opération.
 

Procès Péchier : un collègue décrit un personnage de “sauveur” qui “s’occupait de tout”

"Un personnage charismatique de sauveur": un ancien collègue de Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a décrit jeudi 18 septembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le rôle de "leader" que jouait l'accusé parmi les anesthésistes au sein de la clinique Saint-Vincent de Besançon.

Procès Péchier : “J’attends 20 jours de procès avant de pouvoir commencer à m’expliquer”

+ PRISE DE PAROLE DE FRÉDÉRIC PÉCHIER + ME SCHWERDORFFER + PARTIE CIVILE • Le septième jour du procès de Frédéric Péchier s’est poursuivi cet après-midi du 16 septembre 2025 avec l’audition de Vincent Bailly, chirurgien de Jean-Claude Gandon, victime présumée. Plusieurs témoins, notamment des infirmières présentes durant l’opération, ont également été entendus. Pour rappel, le Docteur Péchier est soupçonné de 30 faits d’empoisonnement, dont 12 mortels. En images, il exprime son impatience...

Rentrée du TA de Besançon : “La justice administrative est attaquée parfois de manière violente, ce qui interroge sur l’État de droit”

L’audience de rentrée solennelle du tribunal administratif de Besançon s’est tenue ce mardi 16 septembre 2025. Elle a été animée par la présidente Cathy Schmerber, en présence des magistrats, personnels de la juridiction, ainsi que le préfet du Doubs, la maire de Besançon, ainsi que plusieurs élus et représentants des forces de l’ordre et de l’armée.

Procès Péchier : “Avez-vous vu d’autres médecins vous demander du potassium en 11 ans ?”. “Jamais” : une infirmière à la barre du tribunal de Besançon

Le premier témoin entendu ce 16 septembre 2025 lors de l’ouverture du septième jour d’audience à la cour d’assises de Besançon est une ancienne infirmière en cardiologie de la clinique Saint-Vincent. Pour rappel, Frédéric Péchier est accusé de 30 faits d’empoisonnement, dont 12 mortels.

Procès Péchier : le deuxième avocat de l’accusé, Lee Takhedmit, jette l’éponge

Lors du septième jour du procès de Frédéric Péchier, anesthésiste soupçonné de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, dans deux cliniques de Besançon, ce mardi 16 septembre, le deuxième avocat de l’accusé, Me Lee Takhedmit, n’était pas présent aux côtés de son client. Pourquoi ? Randall Schwerdorffer nous explique.

Revivez la première semaine du procès de l’anesthésiste Frédéric Péchier à Besançon

La première semaine du procès du docteur Frédéric Péchier, anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, s'est tenu du 8 au 12 septembre 2025 à Besançon. Revivez chronologiquement les cinq jours de ce premier procès hors normes. 

Procès Péchier à Besançon : “Soit Frédéric Péchier était incompétent, soit il savait ce que la patiente avait”

La cour d'assises du Doubs a examiné vendredi 12 septembre 2025 les secours apportés par l'anesthésiste Frédéric Péchier à une femme en arrêt cardiaque, selon un protocole qui, pour l'accusation, prouve qu'il connaissait la nature du poison qui lui avait été administré. Des débats techniques se sont ainsi enchaînés autour d’un poison et d’un remède.

“Arrêter l’hécatombe” : le rôle clé des lanceurs d’alerte dans le procès Péchier

Deux anesthésistes, qualifiés de "lanceurs d’alerte", ont mis en lumière ce que la justice décrit comme le "tabou de l’assassinat médical". Jeudi 11 septembre 2025, quatrième jour du procès, la cour d’assises du Doubs s’est penchée sur l’origine de l’affaire des 30 empoisonnements dont 12 mortels reprochés au docteur Frédéric Péchier.

“Un alibi monté de toutes pièces” : les débats s’intensifient au procès de Frédéric Péchier à Besançon

La cour d’assises du Doubs poursuit l’examen du dossier de Frédéric Péchier, l’ancien anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements présumés entre 2008 et 2017. Ce mercredi 10 septembre, troisième jour du procès, les débats ont porté sur les cas de deux patients : Sandra Simard et Jean-Claude Gandon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.08
ciel dégagé
le 19/09 à 06h00
Vent
1.09 m/s
Pression
1025 hPa
Humidité
73 %