Covid-19: les professionnels de la dégustation de vin réclament leur "vaccination prioritaire"

Publié le 24/03/2021 - 07:17
Mis à jour le 24/03/2021 - 07:17

L’union des oenologues de France a réclamé mardi dans un communiqué « une vaccination prioritaire » pour les professionnels du vin, « particulièrement impactés » dans leur métier par la perte de goût ou d’odorat causée par le Covid-19. Cette demande fait écho à la promesse faite mardi par le président Emmanuel Macron d’accélérer encore la vaccination, en l’élargissant notamment aux enseignants à partir d’avril.

 © Mokca PXB CC0
© Mokca PXB CC0

"Les professions de santé, de l'éducation et toute la fameuse +première ligne+, méritent une vaccination prioritaire, mais nous pensons que les métiers de la dégustation, avant tout les oenologues et les sommeliers, sont particulièrement impactés dans leur activité professionnelle, par l'anosmie (perte d'odorat) et l'agueusie (perte de goût)", a déclaré Didier Fages, président de l'Union des oenologues de France.

"La Covid-19 induit pour les oenologues et les sommeliers le risque de ne plus pouvoir exercer leur métier. La vaccination est la seule action préventive possible", a-t-il ajouté, en demandant une "attention particulière" vis-à-vis de ces professions.

L'Union des oenologues de France souligne que son étude inédite menée à l'été 2020 sur 2.625 professionnels du vin dans 37 pays dont la France, a livré des "résultats accablants": près de 38% des professionnels du vin ayant perdu le goût ou l'odorat à cause du Covid-19 déclaraient avoir été handicapés pour exercer leur métier.

Parmi les professionnels infectés par le Covid-19 (soit 2,7% des personnes interrogées), 68% avaient perdu l'odorat et 56% ont souffert de troubles du goût.

Lors de la présentation de cette enquête, le 10 mars, l'Union a préconisé notamment la reconnaissance de l'anosmie et l'agueusie comme maladies invalidantes et la "vaccination prioritaire des professionnels du vin".

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.73
nuageux
le 17/11 à 21h00
Vent
0.89 m/s
Pression
1020 hPa
Humidité
94 %