Covid-19 : quelles nouvelles mesures en Haute-Saône ?

Publié le 20/10/2020 - 18:12
Mis à jour le 20/10/2020 - 18:12

La préfecture de Haute-Saône indique ce 20 octobre 2020 que la situation sanitaire s’est « rapidement dégradée » depuis le mois de septembre et annonce des mesures départementales complémentaires à celles édictées au niveau national.

 © prefet70
© prefet70

La préfète de la Haute-Saône, Fabienne Balussou, a tenu à rappeler que tout un chacun doit être acteur de la lutte contre la propagation du virus afin de limiter ses conséquences sanitaires, sociales et économiques. Elle invite les habitants, notamment durant la période de la Toussaint, à limiter "autant que possible les échanges et regroupements familiaux qui ne permettraient pas de respecter la nécessaire distanciation sociale et les gestes barrières élémentaires." L’objectif étant, selon la préfecture, de ne pas être amené à prendre des mesures plus contraignantes en raison d'une dégradation accrue de la situation sanitaire.

Point sanitaire

Le taux d'incidence est passé de 36 cas positifs pour 100.000 habitants début octobre à 92 pour 100.000 le 19 octobre, soit un taux quasiment multiplié par 3 avec un impact commençant à se faire ressentir sur le fonctionnement des hôpitaux. 22 personnes sont actuellement hospitalisées dont 2 personnes en réanimation. Le nombre de décès s’élève à 81 personnes, soit quatre de plus par rapport aux données du printemps.

Rappel des mesures nationales

L’État d’urgence sanitaire a été décrété sur l’ensemble du territoire à partir du samedi 17 octobre 2020 en raison de l’accélération de la circulation du coronavirus

Les mesures qui concernent toute la France

Tous les rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public sont interdits. Les fêtes communales, évènements sportifs ne pourront pas être organisés.

Demeurent autorisées

  • Les manifestations revendicatives sur la voie publique mentionnées à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure ;
  • Les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel ;
  • Les services de transport de voyageurs ;
  • Les établissements recevant du public dans lesquels l’accueil du public n’est pas interdit en application du décret ;
  • Les cérémonies funéraires organisées hors des ERP ;
  • Les visites guidées organisées par des personnes titulaires d’une carte professionnelle ;
  • Les marchés (voir l’article 38 du décret).

Toutes les fêtes privées (cérémonies, mariages, soirées, événements festifs ou associatifs, etc.) dans des salles des fêtes, dans des salles polyvalentes ou tout autre établissement recevant du public seront interdites dès lors que le port du masque ne peut être assuré de manière continue ;

Tous les restaurants appliqueront le protocole sanitaire qui a été récemment renforcé et prévoit notamment la limitation à six du nombre de clients par table et l’enregistrement du nom des clients ;

Dans tous les établissements recevant du public assis (cinémas, cirques, gradins des établissements sportifs, salles de conférence, auditoriums, etc.), la règle d’un siège sur deux s’applique entre deux personnes ou entre deux familles ou groupe d’amis désormais limités à six personnes au maximum ;

Dans les établissements recevant du public avec espaces debout et circulants (musées, salons, centres commerciaux), une jauge par densité de 4 m2 par visiteur est instaurée.

Covid-19 : les mesures complémentaires en Haute-Saône

Fabienne Balussou, préfète de la Haute-Saône, a décidé, après concertation de renforcer les mesures sanitaires mises en œuvre dans le département.

L’obligation du masque a été étendue par l’arrêté préfectoral n°70-2020-10-17-001 portant obligation du port du masque pour les personnes de onze ans et plus, à l’occasion des évènements et des rassemblements de nature à créer des concentrations de public et dans les lieux et activités susceptibles de générer des espaces d’attente dans les communes du département de la Haute-Saône.

Ainsi, à compter du samedi 17 octobre et jusqu’au samedi 14 novembre 2020 à minuit, le port du masque sera obligatoire pour les personnes de onze ans et plus :

  • Aux abords des salles des fêtes, salles polyvalentes et des salles de spectacles et des cinémas dans un périmètre de 50 mètres, aux heures d’usage de ces établissements, et sur les parkings attenants, aux mêmes horaires ;
  • Aux abords des établissements scolaires et d’enseignement supérieur, dans un périmètre de 50 mètres autour des entrées et sorties, aux heures d’ouverture de ces établissements, ainsi que sur les parkings attenants, aux mêmes horaires ;
  • Aux abords des bars et des restaurants, des commerces, des commerces ambulants, des grandes et moyennes surfaces et des services publics, et se trouvant en situation d’attente avant d’accéder à ces établissements ;
  • Aux abords des lieux destinés aux transports en commun, dans un périmètre de cinquante mètres. Sont concernées les gares, gares routières et arrêts de bus (y compris scolaires) ;
  • Dans les événements sportifs (pour le public) ;
  • Dans l’enceinte des cimetières publics lors des cérémonies funéraires que celle-ci
    soit religieuse ou laïque.

Le port du masque demeure obligatoire aux termes de la réglementation nationale sur les lieux de travail, sur les marchés, dans les transports collectifs et les ERP clos.

Pour rappel, le non-respect de port du masque est puni de l’amende prévue pour les contraventions de 4e classe, soit 135 € et, en cas de récidive dans les 15 jours, d’une amende prévue pour les contraventions de 5e classe, soit 1 500 €, ou en cas de violation à plus de trois reprises dans un délai de 30 jours, de six mois d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d’intérêt général.

Info +

Par ailleurs, le gouvernement a décidé de mettre en œuvre un couvre-feu dans les 8 départements de la région Île-de-France ainsi que 8 métropoles : Grenoble, Lille, Lyon, Aix- Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Étienne et Toulouse.

Les critères retenus pour choisir les villes en couvre-feu sont les suivants : incidence à plus de 250 pour 100 000 habitants, incidence des personnes âgées supérieure à 100, taux d’occupation des lits de réanimation supérieur à 30 % et une dynamique conduisant à un dépassement des 50 % dans les prochaines semaines.

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