La conduite du programme « est retardée afin d’améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées », indiquent les groupes dans un communiqué. Ils tablent désormais sur une mise à disposition d’un vaccin au quatrième trimestre de l’an prochain, alors qu’ils espéraient initialement présenter une demande d’homologation au premier semestre 2021 et livrer un milliard de doses cette même année.
Sanofi, qui développe ce vaccin conjointement avec GSK - qui fournit son adjuvant - avait indiqué récemment encore qu'il comptait démarrer les tout derniers essais sur l'homme (dits de "phase 3") fin décembre. Toutefois, les résultats intermédiaires des premiers essais (phase 1/2) ont montré une réponse inférieure aux attentes.
Si la réponse immunitaire des adultes de 18 à 49 ans est "comparable à celle des patients qui se sont rétablis d'une infection Covid-19", cette réponse est "insuffisante" chez les adultes plus âgés, précise le communiqué.
Les laboratoires veulent donc "affiner la concentration d'antigènes de manière à obtenir une réponse immunitaire élevée dans toutes les tranches d'âge".
Pour cela, ils conduiront une phase de tests complémentaire, dite 2b, à partir de février, en s'appuyant sur un test récemment mené sur des primates non-humains avec une formulation d'antigènes améliorée. Celui-ci a montré que "le candidat-vaccin pourrait conférer une protection contre les pathologies pulmonaires et entraîner l'élimination rapide du virus dans les voies nasales et les poumons en l'espace de 2 à 4 jours", soulignent-ils dans leur communiqué.