Des néonazis écopent de 6 mois à 2 ans de prison ferme en Haute-Saône

Publié le 23/05/2015 - 14:50
Mis à jour le 16/04/2019 - 12:02

Cinq membres d’une cellule néonazie de Haute-Saône, démantelée l’an dernier, ont été condamnés vendredi à Vesoul à des peines de prison ferme allant de 3 mois à 2 ans, tandis que deux autres ont écopé de 6 mois avec sursis.

La justice tranche

Ils ont été condamnés pour avoir organisé ou participé à un "groupe de combat" appelé "Blood & Honour C18", pour des dégradations de biens, la plupart par des tags, en Haute-Saône et dans le Doubs et pour "provocation" à la haine raciale ou à la violence.

Même s'ils n'avaient aucun projet concret d'attentat meurtrier, leurs comportements étaient "quelque peu dangereux pour l'image de la République", a estimé le président du tribunal correctionnel de Vesoul, Fernand Kato.

Plus anti-musulman qu'antisémite

Les peines les plus lourdes, 18, 20 et 24 mois ferme, ont été réservées aux trois leaders du groupe, âgés de 29, 30 et 44 ans. Celui ayant écopé de la peine la plus lourde a été condamné par défaut: il fait toujours l'objet d'un mandat d'arrêt. Les membres du groupuscule avaient été interpellés en mai 2014, peu de temps après avoir posté sur internet une photo d'eux arborant des cagoules, une kalachnikov et quelques fusils.

Ils étaient surveillés depuis près de deux ans par la cellule nationale d'enquête de la gendarmerie en charge des groupuscules extrémistes. Davantage anti-musulman qu'antisémite, le groupe de Haute-Saône se disait prêt à "mener la guerre contre l'envahisseur". Des battes de baseball, des poings américains, des cagoules, un buste d'Adolf Hitler ou encore un exemplaire de Mein Kampf avaient été trouvés lors des perquisitions à leurs domiciles. Les armes à feu en revanche n'avaient pas été retrouvées.

(Source : AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Le tribunal administratif de Besançon rejette la demande de suspension en urgence des travaux à l’aéroport de Dole-Tavaux

Le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a rejeté ce mercredi 28 mai le référé-liberté déposé par plusieurs associations environnementales visant à suspendre les travaux de réfection de l’aéroport de Dole-Tavaux. Le tribunal a estimé que ni une atteinte grave à une liberté fondamentale ni une urgence suffisante ne pouvaient être retenues dans cette affaire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 23.12
partiellement nuageux
le 16/06 à 18h00
Vent
3.73 m/s
Pression
1025 hPa
Humidité
61 %