L'intersyndicale UFC dénonce une garde à vue "scandaleuse" et "injustifiée" de trois étudiants

Publié le 13/03/2023 - 18:02
Mis à jour le 13/03/2023 - 17:58

Après la Nupes du Doubs et les Jeunes écologistes de Franche-Comté, c'est au tour de l'intersyndicale de l'Université de Franche-Comté de dénoncer dans un communiqué en date du lundi 13 mars, la garde à vue de trois étudiants militants.

 © Élodie R.
© Élodie R.

Trois étudiants "militants investis dans la lutte contre la réforme des retraites", âgés de 18 à 22 ans, ont été interpellés mardi 7 mars et ont "passé deux jours en garde à vue pour… un graffiti !" s'indigne l'intersyndicale SUD-CGT-FSU de l'UFC.

D'après le communiqué, on apprend qu'au cours de cette garde à vue, "deux d’entre eux n’ont même pas pu appeler leur famille. « Pas le droit d’appeler soi-même » leur a-t-on dit, ce qui est absolument faux !"

Toujours selon l'intersyndicale, un autre étudiant, qui voulait bénéficier de l’aide d’un avocat, en aurait été dissuadé par la police qui aurait déclaré à l'étudiant "ça coûte 300 euros".

L'intersyndicale ajoute que les policiers "ont voulu imputer à l’un des étudiants les tags apposés sur la devanture du « Mouvement Franche-Comté », rue de la République, avant d’admettre que ce n'était pas lui".

Une remise en cause de la garde à vue "pour simple tag"

L’intersyndicale SUD-CGT-FSU de l’Université de Franche-Comté et les organisations de jeunesse dénoncent ainsi "ces tentatives d’intimidation et de criminalisation du mouvement social" et "le principe même de la garde à vue pour un simple tag". L'intersyndical estime la durée de garde à vue injustifiée et dénonce des "atteintes aux droits" et questionne la responsabilité de la police : "est-elle instrumentalisée par le gouvernement pour faire cesser ce mouvement historique de rejet de sa réforme des retraites ?".

Elle conclue son communiqué en affirmant sa "solidarité avec ces trois étudiants".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -3.71
nuageux
le 23/11 à 03h00
Vent
0.82 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
71 %